Journal des Mines (1815, volume 38) [Image 153]

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ESSAI GEOGNOSTIQUE

SUR L'ERZGEBIRGE.

pentes_est recouverte par du porphyre commun, l'autre par du porphyre syénitique ; l'un et l'autre porphyres renferment des mines d'étain ; mais c'est sur-tout dans le. premier qu'on. les exploite aujourd'hui. C'est dans cette roche que courent les nombreux petits litons dont la réunion , selon l'opinion généralement reçue, constitue l'amas entrelacé ou le stockwerck ex-..

spath fluor-, du fer sulfuré , du cuivre pyri-

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ploité. La masse 'de ce stockwerck est formée de

quartz chloriteux d'un gris-verdâtre , dans le-. quel le minerai d'étain est très-rarement encris7 taux , et le plus .souvent tout-à-fait imperceptible. Elle est traversée , dans tous les sens , par des fentes .(kInfte) remplies de glai.e , et que Pou prend pour les salbandes des filous qui sont supposés courir dans le stockwerck; mais, dans le fait, ces filons , réels ou prétendus , ne sont ni d'une autre nature , ni plus riches que le reste de l'amas. Celui-ci semble faire corps avec le porphyre qui l'encaisse, et qui, dans sort voisinage , prend la couleur et l'aspect de la roche stamnifère. Hors de cette roche , les filons deviennent distincts dans le porphyre , et là , ils fournissent , dit-on , des minerais plus riches que ceux qui proviennent de l'amas (1)-

La roche quartzeuse de cet amas renferme, disséminés sans aucun ordre dans sa masse, du mica du feldspath, de la lithomage , du (1) On trouve dans la Géographie minéralogique' de la Saxe,

de Charpentier ( pag. .15o et soir. ), une description détaillée des mines d'Altenberg , dans laquelle l'auteur combat l'opinion générale sur la formation d'il stockwerek par la: réunion de beaucoup de petits filons', ou sur la ramification entrelacée de l'amas stamnifère.

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teux, du fer arsenical , du fer oligiste , du molybdène sulfuré , et du wolfram. On y a aussi trouvé du bismuth natif et sulfUré. C'est dans son intérieur qu'est située la roche de topazepycni te (schorlar tiger ber,y I) , dont les échantillons sont répandus dans les cabinets de mi-

néralogie. Cette substance semble former un

petit amas isolé au milieu du stockwerck, comme celui-ci l'est au milieu du porphyre.

Le puits principal des mines d'Altenberg ,été creusé 'par le feu, dans la roche, stamni-

fère. L'exploitation a toujours eu lieu aussi par le feu, et au moyen de grandes excavations intérieures ou chambres , que l'on agrandiss,.iit toujours sans précaution, jusqu'à ce qu'en 1620,

un éboulement général de presque toutes les parties exploitées fût le résultat de cette imprévoyance. Cet éboulement a produit au jour

mie excavation ,( pif/Are) de près de 600 pieds de diamètre , sur 3oo pieds .de profondeur. ,Depuis lors, on a continué à exploiter , au -moyen du feu , dans les parties restées solides

et on n'a pas renoncé au mode des chambres

de grandes dimensions ( weitungen). On creuse ces chambres dans les parties les plus riches en

étain. Celles qui sont à peu près au même niveau sont liées entre elles par des- galeries , et leur ensemble forme un des étagesde l'exploitation. il y a. six étages semblables dans les travaux actuels qui ont jusqu'à 14crtoises de pro-

fondeur. Les anciens ont exploité encore 35 toises plus profondément , dans lé milieu de aujourd'bnii éboulé:. Quelquefois les chambres de deeX étages se coinumniquent

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