Journal des Mines (1815, volume 38) [Image 174]

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Vs D'ARCHIMEDE A DOUBLE EFFET

exemples qu'il s'est réduit à vous indiquer ; mie idée neuve et heureuse, quoique simple en ellemême, est trouvée; d'heureuses et nouvelles ap-

plications s'en feront bientôt, et n'en doutons pas, elles porteront les avantages de la découverte bien au-delà de ce que s'en promet son auteurs Comment, en effet , Messieurs , cette

machine ne deviendrait- elle pas bientôt d'un

usage, sinon général, au moins très-multiplié pour notre agriculture, pour nos manufactures, et pour les constructions du génie ; Elle n'offre aucune complication de rouage, de forces ou de mouvemens ;

Elle peut se transporter avec facilité , et se placer promptement ; Elle n'est pas très-chère, et ne coûte aucuns frais d'entretien

Elle n'exige d'autre moteur que le fluide

même sur lequel elle est destinée à agir ; elle transporte avec lui les vases, et le gravier qu'il

charie et qui obstruent bientôt tant ,d'autres machines, et elle cède à l'impulsion de l'eau, au moyen d'une faible chute.

Dans l'état où M. Pattu a trouvé la vis

d'Archimède , elle offre déjà tant d'avantages

qu'on s'en sert fréquemment malgré la dépense énorme que coûte l'emploi de toute ma-

chine qui n'est mise en mouvement que par les bras de l'homme. Maintenant dans beaucoup de circonstances, la vis de NI. Pattu payera par elle-même, si je puis parler ainsi, toute cette main-d'oeuvre,

et donnera un résultat triple, puisqu'on ne perdra ni les heures de la nuit, ni celles que les

DE M. PATTU-.

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les ouvriers 'emploient pour faire leur ou pour se reposer, soit par nécessitérepas , soit par paresse. Nous sommes donc Messieurs, que la découverte de convaincus, notre collègue est une belle et heureuse idée , dont chaque jour démontrera de plus en plus l'utilité. Nous énonçons cette opinion avec d'autant plus de confiance, qu'elle a été 'partagée par M. Bouessel , inspecteur - divisionnaire des ponts - et chaussées, qui, dans le mêm ein.stant que nOttS, a vu mou voir et a examiné la machine de M. Pattu , et par plusieurs d'entre vous qui l'ont examinée depuis. (MM.

préfet du Calvados, Lai,', DuchevalSeguier, , Thierryfds , et le Sauvage.) Sans cloute, Messieurs ; vous croirez remplir le double but de votre institution, vous hâtant de faire connaître une inventionenégalement utile à nos champs et à nos ateliers ; et jamais peut-être n'avez-vous eu une plus juste sion de vous honorer des travaux d'un occade vos

membres ?

Nous avons donc l'honneur de proposer d'arrêter que le Mémoire devous M. Pattu sera imprimé aux frais de la Société , distribué à ses membres, et que des exemplaires seront en outre adressés par elle aux principales autorités de ce département, et des arrondissemens qui le composent, ainsi qu'aux Sociétés savantes correspondantes avec elles.

La Société d'Agriculture et de Commerce

de Caen a arrêté, dans sa séance du 16 février

Volume 38, n°. 227.

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