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ESSAI GE.OGNOSTIQIJE
SUR L'ERZGEBIRGE.
inclinaison :est d'abord de quinze à dix-huit
( Je l'ai déjà indiqué au sujet de la mine de
- degrés, puis' elle devient 'beaucoup plus consi-
dérable, et va jusqu'à soixante degrés. Alors
les bancs de caolin s'amincissent de plus en plus,
et bientôt ils disparaissent tout-à-fait. ( sich auskeilen). La longueur de la partie exploitable est 'd'environ soixante-dix toises, sa largeur de
cinquante toises. Dans ce dernier sens, on dit que les bancs sont coupés, des deux côtés, par deux filons de minerai de fer , au-delà desquels on ne les retrouve plus. On arrive à ces bancs par de petits puits peu profonds. On exploite le tout, en deux étages, en commençant par l'étage inférieur, par une méthode assez analogue à l'ouvrage en travers.
.Ce caolin est en général d'un blanc un peu rosâtre. On le sépare, au marteau, des blocs et cristaux de quartz qu'il renferme, et on râcle ensuite, avec un couteau, toutes les petites parties quartzeuses qui y sont mêlées; puis
on le pile et on le sèche. Le granite exploité est écrasé à la main ou bocardé , suivant son
degré de friabilité ; on le lave ensuite dans des sceaux, avec une 'spatule ; l'eau se charge des parties argileuses qu'elle dépose dans une suite de tonneaux disposés à cet effet ; le caolin dé- posé est- séché, pilé, et envoyé, avec le 'pré--
mier,, à Meissen, où le tout subit, dit-on , de nouveaux lavages. 36 hommes travaillaient à cette exploitation en 1808 , et extrayaient an-
Filons de nuit erui de
fer entre le granito et le gneiss ou
te.
nuellement 2000 à 2500. quintaux de caolin. Lés nombreuses mines de fer de cette contrée préEen te un fait géognostique assez remar(Fiable , et qui semble d'abord presque analogue
à celui offert par la mine de caolin d'Aue.
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Sehellerhau, près Altenberg). Les gîtes de minerai sont situés en général au lieu de contact
du gneiss ou du micaschiste avec le granite,
et ils ont le granite pour mur, et le micas-
chiste ou le gneiss pour toit, pendant la plus grande partie de leur longueur. Mais ce sont cependant de véritables filons; car ils finissent toujours par couper et traverser l'une des deux roches, et souvent toutes les deux. Ainsi, l'une des extrémités du filon est entièrement encais-
sée dans le granite, puis le filon court longtems entre les deux roches, puis il entre, en entier, dans la roche supérieure. On peut ob-
server cette manière d'être aux mines de fer de l'Irrgalzg, situées près de Platten en Bohème; en Saxe, près Johanngeorgenstadt, à la mine de Gottesgnade am Schininzel ; près Cradorf, aux mines de fer de Rodenberg( dont le filon est peut-être la prolongation de celui de l'Irrgang) , et ailleurs. Ces' filons sont en général. puissans de plusieurs toises, tous dirigés à peu près du Nord au Sud, presque verticaux, mais inclinés vers l'Est. Ils renferment dufer oxydé r ( variété du fer b- e ) , et du hytoztge
fir
draté ou fer oxydé brun (roth und braun eisenstein) avec du minerai de manganèse , beaucoup de quartz et de schiste, et quelquefois de nombreux fragmens roulés de granite et de gneiss ou micaschiste.- On y trouve des cristaux pseudomorphiques de quartz, répandus et remarqués dans les collections ;lesquels , moulés dans la forme primitive du fer oligiste ,
sont toujours recouverts d'une lame de cette substance dont on ne rencontre jamais de cris-