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376 De Selitac-
kenwuld
7SUR L'ERZGEBIRGE.
ESSAI GÉOGNOSTIQUE
On en exploite aussi à Schlackenivald et à Sehnefeld. Elles sont dans le gneiss qui , près de là s'appuie sur le granite. Ce gneiss passe au micaschiste , et même à une roche presque entièrement composée de mica. Il renferme des
amas que je n'ai pas examinés avec assez de détail , pour essayer de déterminer la classe à laquelle on doit les rapporter. On les désigne, dans le pays, sous le nom de stockvvercke (amas
entrelacés) ; mais ils pourraient bien appartenir aux amas transversaux (stehende stceeke). Ils sont formés, tantôt d'une roche quartzeuse assez semblable à celle du stackwerck d'Alten ber, tantôt d'une espèce d.e granite se rapprochant de celui de Geyer. Cette roche contient
du minerai d'étain, du fer arsenical, et des
usinerais de cuivre. Les amas et le gneiss qui les enveloppe sont -traversés par des filons d'étain
qui renferment de la chaux phosphatée, du
seheelin calcaire, etc. Comme toutes les mines d'étain de Saxe et de Bohême , celles de &Hache/eu/a/d , ont éprouvé des éboulemens et des affaissemens très-considérables, qui on t produit, à l'exté-
rieur, de vastes excavations (pinge), et, à l'intérieur , des inondations à l'épuisement' desquelles on travaillait,. en 1808 , depuis plu-
sieurs années. On y exploite encore aujour-
d'hui, en partie par chambres , et en partie par la méthode d'éboulement. On y remarque un hante! à eau d'une grandeur extraordinaire, et une machine à colonne d'eau, la seule qui soit
aujourd'hui en activité, dans tout le nord de Les mines de Schlackenwald occupent 5oo
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ouvriers, et produisent environ 900 quintaux d'étain annuellement (1). On exploite, près de Geyer,, des mines de fer .Mines de en filons dans le gneiss. Elles sont peu tantes. Le minerai est du fer oxydé rouge impor-eer. et brun. Il faut aussi faire mention des recherches Indice de entreprises anciennement près de Hartenstein, Fr's:teinres -de GleerYd
dans le phyllade, recherches dans lesquelles
ons/
a rencontré des parcelles de cinabre sur une
gangue me de quartz et de steaschiste ou schiste talqueux. Les ouvertures de ces travaux sont éboulées depuis long-tems , et on ignore aujourd'hui si le cinabre était en filons ou en bancs : dans l'un et l'autre cas, ce gisement contraste, d'une cb
Manière assez frappante, par l'ancienneté da terrain, avec ceux qu'affecte ordinairement le minerai de mercure; mais il n'est intéressant que
sous ce point de vue, et pour le minéralogiste
seulement ; car la recherche de Hartenstein n'a pu donner lieu à aucune, exploitation.
Enfin, je citerai les eaux thermales de Trol- taux tlier. ekenstein, qui paraissent sortir du. gneiss. Elles mwaoleicskdeens
'ont un faible degré de chaleur, et on y a établi tein. des bains peu fréquentés (2). (i) La production totale de l'étain est environ, en Bohême, de 2000 quintaux, et en Saxe, de 35oo q. , annuellement. (2.) On peut remarquer, au sujet des trois localités d'eaux
thermales, citées dans le cours de ce Mémoire , que les sources de Carlsbad sortent , en totalité ou en grande partie , d'un filon de silex corné qui traverse le granite, et que les deux sources de Heydelberg et de Wolckenstein, sortentdemontagnes de gneiss,dans lesquel!es on a exploité des filons d'ainéthyste.'( y. pag. 285 et 357). Il serait intéressant d'observer, d'une manière plus précise, leur position par rapport à ces filons.