Journal des Mines (1815, volume 38) [Image 210]

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DISTILLATION

DE MERCURE.

assez gros pour pouvoir les garantir d'acciden s

Se trouvait nni à l'argent, au cuivre, et spécialement au fer sulfuré desquels il ne pou-

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pendant la combustion ; on formait la pile, et on n'y touchait plus jusqu'à ce que tout le bois eût été réduit en charbons. Alors on délutait; et on trouvait dans le récipient, ou vase inférieur, le mercure revivifié que la chaleur avait

vait le séparer sans beaucoup de perte , imagina,

expulsé des gangues enférmées dans . le .supé4 rieur, qui seul était resté exposé à son actionI

Il parait que cette méthode a été générale e

long-teins en usage, car on rencontre une grande quantité de haldes formées de résidus dans beaucoup de forêts, et spécialement dans celles qui avoisinent le Mont-Tonnerre.Lorsque, vers l'an 1728, on s'occupa ..du .

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tablissement des exploitations, qu'une longue suite de guerres désastreuses pour le pays avaÀt. forcé d'abandonner, on recommença les , mais on employa cette fois. l'espèce dite per tatas , c'est-à-dire, qu'on se servit de cornues ou retortes enchâsséesedanSles parois latéraux d'un fourneau ; elles étaient fort 'pe. tites , et seulement de terre cuite ; d'abordAi cols ou becs recourbés , puis à cols droite, plongeans dame- des récipiens également de terre, et emplis d'eau, à plus ,de moitié; .0n ne pouvait introduire que de très-petits morceaux dans de semblables cornues ; il ne suffisait pas de briser ou concasser le minerai, il fallait le plier, le laver, et le réduire à l'état du schlich le plus pur ; ce qui occasionnait une .perte assez forte en mercure. Enfin , vers le milieu du siècle dernier, un

particulier de Dusseldorf , nomme Kirschbauut , qui faisait exploiter, dans le pays de Hesse-Darmstadt , une mine où le mercure

après divers essais, ces grandes cucurbites ou retartes de fer, dont l'usage est devenu général dans le pays depuis l'année 1758. Elles ont à peu près la longueur , oti, si l'on veut, la hauteur d'un mètre, le col droit, et le

ventre allongé. Le phis grand diamètre du

ventre est de 35 centimètres, celui de l'orifice du col ou bec de 13. L'épaisseur du col est de 7 millimètres; celle du fond est plus que double. Elles pèsent communément depuis lo jusqu'à

12, et même 13 myriagrammes. Dans le commencement on n'en plaçait que six dans un fourneau, puis on a successivement augmenté le volume de ceux-ci de telle sorte, que plusieurs aujourd'hui en contiennent jusqu'à 52. Les fourneaux sont de l'espèce de ceux que l'on nomme galères , et construits, ou en briques, ou en pierres quartzeuses arénacées, abondantes dans le pays, mais la voûte est toujours en briques. Les retortes sont disposées sur deux lignes le long de chacune des grands cotés du fourneau,

alternant l'une sur l'autre , de manière que

celles de la rangée supérieure remplisse juste l'intervalle qui sépare celles de l'inférieure, afin qu'elles restent toutes entièrement exposées à l'action de la chaleur. Leurs becs saillissent de

10 à 12 centimètres au dehors des murs pour pouvoir être adaptés à des récipiens. Ces récipiens sont de terre cuite, haut de 32 centimètres, et larges de 24. Ils sont soutenus Cc3