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AU MOYEN DE CÂBLES MÉTALLIQUES.
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TRANSMISSION ET DISTRIBUTION 'DES FORCES MOTRICES
à ce que leurs plans médians coïncident aussi exactement que possible. Les jantes (fig. lia), soit des unes, soit des autres, sont creusées d'une gorge ayant la forme d'un V à pointe
arrondie. Au fond de la gorge est une rainure en queue d'aronde dans laquelle on mate soit du bois, soit du cuir, soit de là gutta-percha, soit de la ficelle, de manière à for. mer une surface qui donne l'adhérence voulue. Quand les poulies des relais sont à deux gorges, les côtés internes de celles-ci sont moins inclinés que les côtés externes, afin que la nervure médiane qui les sépare ne soit pas trop
massive. (fig. iib.) Nous avons dit que les poulies ont des diamètres considérables. A Schaffouse, elles ont 4,5o; à Bellegarde 5',5o. Aussi, pour faciliter leur transport et leur montage, on les fond en deux pièces. La grandeur de leur poids augmente
nécessairement les pertes de travail dues au frottement des coussinets. Mais, en ce qui concerne les poulies extrêmes et de relais, elle favorise la régularité du mouvement en leur faisant jouer le rôle de volants. Cet avantage
n'existe pas pour les poulies de support; aussi doit-on chercher à diminuer leur poids autant que possible, et essayer l'emploi du fer et de la tôle dans leur construction,
16. On peut vouloir que la transmission tout en étant unique, se fasse au moyen de deux câbles individuellement
assez forts pour pouvoir transmettre chacun la totalité du travail, afin que, en cas de rupture de l'un, l'autre continue à fonctionner. L'arbre moteur portera alors deux pou. lies A et A' et l'arbre suivant portera deux poulies B et B', A et B étant destinées à l'un des câbles, A' et B' à l'autre. Si
par suite de la construction primitive, ou par suite d'une différence d'usure des garnitures des gorges, l'identité des rayons des quatre poulies est altérée de manière à amener rayon de B
ra.yon de B'
une inégalité entre les rapport rayon de A et rayon de Al
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à
l'identité des vitesses périphériques ne pourra pas exister B', et il en résultera un la fois pour k et B et pour A' et préjudiciable à la fois à la régularité glissement qui sera
des câbles et des
de fonctionnement et à la conservation la disposition garnitures. Cet inconvénient est évité par
principal de suivante, imaginée par M. Ziegler, ingénieur appliquée par lui à J. Bieter à Winterthur, et la maison J. Schaffouse. (Voy. fig.
Tandis que les deux poulies B et B' sont calées sur leur arbre, A et A' sont folles sur le leur, ainsi que les deux respectivement corps roues dentées coniques a et a' qui font l'arbre porte avec elles. Dans l'intervalle séparant celles-ci, deux roues dentées c et c' folles deux tourillons en croix et fois avec a et a'. C'est sur les tourillons et engrenant à la et c' que par l'entremise de ces tourillons et des roues c poulies. le mouvement de l'arbre est communiqué aux Rien ne s'oppose alors à ce que les deux câbles, tout en demeurant solidaires quant à la transmission de la force, leurs prennent des vitesses différentes. La différence de c' sur vitesses se manifeste par la rotation des roues c et rotation est nulle en cas leurs tourillons respectifs; cette dents d'égalité rigoureuse; elle peut n'être que de quelques par jour.
l'arbre Rien n'empêcherait d'appliquer cette disposition à celui de A et de A'. Il est des poulies B et B' plutôt qu'à à l'une des extrémités de évident qu'elle doit être répétée câble est chaque relais, peu importe laquelle, tant que le double. Autant que possible il faut profiter pour cela des stations à changement de direction puisqu'elles comportent nécessairement deux arbres distincts. Cette même disposition trouve encore son application, mais seulement à l'égard du premier arbre moteur, lorsque celui-ci est le point de départ de deux transmissions entièrement distinctes l'une de l'autre. 17. La transmission par câbles, envisagée au point de