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CONCESSIONS EXPLOITÉES.
Ensemble du bassin de Saint-Étienne et de Rivede-Gier
. ......
Compagnie des mines de la Loire. . . Compagnie des houillères de Saint-Etienne Les quatre concessions les plus productives de la compagnie des houillères de Saint-Etienne.. Compagnie de Saint-Chamond. Société anonyme de Rive-de-Gier
Compagnie de la Péronnière Compagnie de Firminy.
Ensemble du bassin, moins Saint-Chamond et Firminy
289
DE L'INDUSTRIE HOUILLÈRE EN FRANCE.
ENQUÊTE SUR L'ÉTAT
288
ÉTENDUE
RENDEMENT
en hectares.
l'hectare.
20.698
quintaux. 1.730 3.600 5.200
981 1.085
CONCESSIONS EXPLOITÉES.
à
444 3.452
8,250
869 79
5.858
2.900 15.000 1.065
11.300
2.650
110
On le voit, la diversité des rendements est extrême dans le bassin
de la Loire; il suffit de comparer le chiffre de 15.000 quintaux, fourni par la compagnie de la Péronnière, avec celui de 1.065, donné par la compagnie de Firminy. Or la première est concentrée sur 79 hectares, tandis que la seconde a 5.856 hectares, soit plus du quart de la totalité du bassin. En revanche, tandis que onze concessions exploitées par des propriétaires séparés et couvrant 2.440 hectares (soit 2 20 hectares par concession), ne donnent qu'un rendement moyen de 1.500 quintaux, il suffit de la concentration de 1.085 hectares entre les mains de la compagnie des houillères de Saint-Étienne pour donner un rendement de 5.200 quintaux; et la réunion de 981 hectares au profit de la société des mines de la Loire, sans produire un résultat aussi élevé, donne encore le chiffre de 3.600, notablement supérieur à la moyenne du bassin, défalcation faite de Saint-Chamond et de Firminy. Ainsi, dans le Nord et le Pas-de-Calais, où la plupart des concessions ont plusieurs milliers d'hectares, ce sont les sociétés réduites à un périmètre de 1.000 hectares environ qui donnent le rendement le plus élevé ; et, dans le bassin de la Loire, où, par suite des faits acquis antérieurement à la loi de 1810, la propriété minière se trouvait infiniment morcelée, le maximum de rendement (sauf le cas particulier de la Péronnière) appartient aux sociétés qui ont pu réunir plusieurs concessions, de manière à embrasser sous une même exploitation un périmètre d'un millier d'hectares. En sorte que les deux bassins, quoique bien différents l'un de l'autre, quant
à la concentration de la richesse houillère, peuvent servir a la
vérification du même principe. Le bassin d'Alais va également nous donner, suivant les concessions, des résultats très-dissemblables.
Ensemble du bassin d'Alais Compagnie de la Grand'Combe Concession de Treseol
--. -
de la Fenadou de la Grand'Combe. de ChampelauSon
réunies de la Grand'Combe
Compagnie houillère de Bességes de Terre-Noire des forges d'Alais . de Mokta
-
ÉTENDUE
RENDEMENT
en hectares.
l'hectare.
à
quintaux. 22.561
520
1.181 415 3.601 5.510 14.165 2.806 106 4.915
1.625 1.310 193
539
1./57
72
307 1.253 1.475 562
On voit que le chiffre du rendement du bassin d'Alais serait beaucoup plus élevé, s'il n'y avait pas, dans le territoire de la compagnie de la Grand'Combe, plus de 6.000 hectares qui demeurent à peine exploités. Mais il convient d'ajouter immédiatement que l'insuffisance de la population ouvrière est la seule cause de cet état de choses. Aucune compagnie n'a fait plus de sacrifices
que celle de la Grand'Combe pour assurer le recrutement des mineurs. En maisons, écoles, hôpitaux, églises, elle a dépensé des sommes considérables ; c'est elle qui a créé les villages situés sur
le périmètre de sa concession : elle se déclare en mesure d'occuper tous les ouvriers qui se présenteront; il serait donc injuste de lui reprocher de n'avoir pas pu élever encore le rendement de ses diverses concessions au chiffre atteint pour Trescol. Une remarque semblable s'applique, dans le bassin de Saône-etLoire, à la compagnie de Montceau-les-Mines, qui, en concentrant tous ses efforts sur la concession de Blanzy, a pu arriver à, un rendement de 1.160 quintaux, applicable à une étendue de 4.255 hec-
tares. Il est vrai qu'elle laisse inexploitées six concessions, couvrant 4.500 hectares, sans parler des 12.000 hectares en grande partie stériles, de la concession peu exploitée de Sain t-Berain. Mais la compagnie de Blanzy a également fait tous ses efforts pour
augmenter la population de ses mines ; la première elle a introduit dans son exploitation l'emploi des moyens mécaniques de perforation et d'abatage. La contraindre à reporter une partie de son personnel sur les concessions inexploitées serait assurément diminuer son rendement actuel, qui s'est accru d'un tiers depuis 1869.
Toutefois, pour Blanzy comme pour la Grand,'Combe et sans mettre en question la légitimité de leur droit sur tout le périmètre