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de l'air iaspiré. Si elle est e > t0., il faut admettre pour p, t
le produit de la lecture par ---Q.
primé occupe l'espace V', = V, + V. La compression étant censée s'opérer à .température constante, la loi de Mariotte donne, non pas piY1=p0V0, mais py i=p0V10,
Le rendement, tel qu'il tient d'être défini, est le seul qui
c'est-à-dire
P (V 1+ V 0e).=- PoV (1 +
représente l'influence de toutes les pertes de travail, le seul par conséquent qui ait une signification industrielle, On donne quelquefois, comme expression du rendement, le rapport entre le nombre de coups de piston indiqué par le calcul pour faire passer de po â p, l'air contenu dans une capacité connue, et le nombre de coups effectivement né. cessaire pour produire ce résultat. Ce mode d'évaluation est doublement vicieux. En premier lieu, il élimine complètement les pertes de travail dues aux frottements, vibrations, chocs, etc., par exemple celles qui dans l'appareil de Seraing (*) résultent du mouvement alternatif de l'eau, En second lieu le rendement, en tant qu'il est affecté par les pertes de travail dont ce mode tient compte, n'est point indépendant de la pression à laquelle on comprime, car ces pertes augmentent avec elle ; le chiffre obtenu ne se rapporte donc pas à p mais -à une moyenne entre les pressions croissantes, de po à p par lesquelles l'air passe. On ne peut donc obtenir de cette manière qu'un chiffre illusoire et nécessairement supérieur à la réalité.
6. Une circonstance dont il importe d'apprécier l'influence sur le rendement, c'est l'espace mort, c'est-à-dire l'excédant de la capacité qui se remplit d'air pendant l'aspiration sur le volume décrit par le piston. Si celui-ci est
V le volume aspiré sera Vo =V (1
e), Voe étant l'es-
pace mort. Quand la période de compression se termine, le volume que le piston a à parcourir pendant le refoulement, c'est-à-dire le volume refoulé, est V' i, et l'air com (*) Aussi le rendement de 78 à 80 p. 100, admis pour le compresseur à piston d'eau d'après cette base-là, est certainement exagéré.
3.13
AU MOYEN 'Tel l'AIR 'COMPRIMÉ.
TRANSMISSION ET DISTRIBUTION 'DES FORCES MOTRICES
d'on
.1
.=
122. V 0 pi
'0
s
P1piPo.
(6)
Il résulte ,donc de la présence de l'espace mort que le volume (Fair .comprimé obtenu ,est inférieur au -volume théorique.-/--91 Vo d'une quantité qui croît avec le degré de P, compression
Ainsi la productivité absolue de l'appareil Po
est par là diminuée.; elle serait même réduite à zéro si l'on
avait c=
Po
pip0 Le travail utile correspondant à une course du piston
n'est donc pasindifféremment poVal. --P' ou p1V11.P---1, comme Po
Po
s'il n'y avait pas d'espace mort, mais la seconde de ces expressions, en spécifiant que V, est le volume décrit par le piston dans la période de refoulement.
L'existence d'espaces morts n'est pas une cause directe de perte de travail. En effet, le travail dépensé pour coin; primer l'air qui s'accumule dans l'espace mort sans être refoulé, se trouve récupéré (si le compresseur ne perd pas) comme travail moteur, par la détente de cet air, lorsque le piston commence sa marche rétrograde. .La restitution doit être envisagée comme complète, car la même eau qui agit comme réfrigérant à l'égard de la compression agit aussi comme réchauffant à l'égard de la détente. Malgré cette absence de perte de travail, l'espace mort - amène indirectement une perte de rendement par suite de l'intervention d'une autre perte de travail inévitable : celle