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REVUE DE GÉOLOGIE. 456 mais il est à craindre qu'elle ne soit un mélange ; en tout cas, M. U. Sh ep ar d mentionne encore dans ce guano de l'oxalate
ROCHES.
Monophosphoguano.
457 M. A I fr ed Caillaux (i) a discuté les différentes hypothèses proposées pour expliquer les accumulations de chaux phosphatée qui s'observent dans les terrains. M. Caillaux pense que toutes les substances nécessaires au développement de la vie devaient se trouver répandues dans l'écorce terrestre dès les premiers temps de sa consolidation, et que le phosphate de chaux, en particulier, décrit un cycle continu dans lequel, grâce à sa solubilité, il est utilisé par des générations successives de végétaux et d'animaux. Toutefois, en admettant ce cycle, il est bon de remarquer que des apports nouveaux de chaux phosphatée ont continué, pendant le
MUJILLONES. Le nom de Monophosphoguano a été donné à un
dépôt de toute la série des terrains, soit par des sources miné-
guano d'oiseau, provenant de Méjillones en Bolivie, dans lequel l'acide phosphorique et l'azote sont presque entièrement à l'état soluble. D'après MM. J. A. Barrai et Bob ierr e (5), qui l'ont examiné, il est brun rougeâtre, mais donne cependant une cendre blanche. Sa réaction est franchement acide. Il est mélangé de gypse et contient du phosphate de magnésie pur qui y forme des
rales, soit par des roches éruptives ou volcaniques dans lesquelles
d'ammoniaque (oxanunite; ainsi que deux phosphates d'ammonia. que (1). M. Wi bel (2) a proposé de nommer guanovulite un sel blanc, lamelleux qu'on trouve à l'intérieur des oeufs d'oiseaux qui sont enfouis dans le guano de Guanape. Ce serait un sulfate acide double de potassium et d'ammonium.
rognons. Eau.
Matières organiques azotées et sels ammoniacaux. Acide phosphorique à l'état soluble.
à l'état insoluble...
.
.
Acide sulfurique. Autres matières minérales solubles insolubles
16,01 18,09 13,40 1,50
15,60 26,55 8,85
l'analyse indique souvent des proportions très-notables d'acide phosphorique. BELMEZ.
M. de Reyd ell et (2) a donné des coupes figurant
les gisements de phosphorite de Beltnez (Andalousie). En général, les fentes paraissent s'amincir en profondeur ; elles sont ouvertes
dans le calcaire carbonifère et les encrines de ce calcaire se retrouvent dans la masse même de la phosphorite mamelonnée. Il y a aussi des gîtes de phosphorite dans les granites et dans les schistes, mais ils sont moins riches et moins puissants.
Chaux phosphatée.
HAINAUT. MM. F. L. Cornet et A 1 p h. B ri a rt (3) ont appelé l'attention sur les gîtes de chaux phosphatée appartenant au terrain crétacé supérieur (tufeau de Maestricht), qui se trouvent à quelques kilomètres au sud de la ville de Mons. Un conglomérat Qu'ils ont nommé poudingue de la Malogne présente la chaux phosphatée en nombreux nodules, arrondis ou irréguliers, et aussi
Depuis que la chaux phosphatée est recherchée activement pour
SOUS la forme de moules ayant rempli divers fossiles. Ce poudingue
l'agriculture, on a constaté son association fréquente avec des roches éruptives, notamment avec le basalte. Ainsi M. Petersen (A) la signale à Rossberg et à Stetteritz dans le nord de l'O-
est d'ailleurs assez irrégulier, et, bien qu'il puisse atteindre généralement, il a seulement quelques décimètres d'épaisseur. La craie grise de Ciply, que ce poudingue recouvre, se compose, d'après MM. Cornet et Briart, d'un mélange très-friable de craie avec des grains bruns, riches en chaux phosphatée. Ces grains sont
Somme
Riom
En moyenne, on y trouve 2,5 à 5 p. 100 d'azote et 55 p. 100 de phosphate soluble.
denwald; elle y est à l'état d'ostéolithe et ses fissures sont tapissées
de cristaux prismatiques d'apatite ayant visiblement une origine récente. D'un autre côté, on sait que l'apatite peut aussi se former par sublimation dans les cavités et dans les fentes des roches volcaniques, et en particulier M. Sca c chi l'a observée dans les produits de la dernière éruption du Vésuve. Revue de géologie, Xl. Soc. chimique 1874, XXII, 160 et Revue de géologie, XI, 200.
Journal de l'agriculture, 20 septembre 1873. Neues Jahrbuch, 1873, 852.
surtout abondans à la partie supérieure de cet étage, mais ils y sont disséminés assez régulièrement sur une épaisseur qui s'élève à
Io mètres. MM. Cornet et Briart estiment à plus de ai millions de mètres cubes la masse qui serait exploitable pour l'agriculture Journal d'agriculture pratique, septembre 1874. Bull. Soc géol. [3],1. 350. Bull. de l'Académie royale de Belgique [1], XXXVII, ne 6.