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P05 iSomme. I
0,90
99,47
Il y a aussi des traces de soufre et d'acide sulfurique. M. le professeur R am m els b er g, qui a fait précédemment une analyse complète de la cendre volcanique rejetée par le Vésuve en 1872, a trouvé qu'elle contenait une proportion d'alcalis beaucoup plus forte et s'élevant à 9,63 p. 100 (1).
ROCHES MÉTALLIFÈRES. L'étude géologique des roches métallifères est de la plus haute importance pour le mineur, mais les limites dans lesquelles la Revue d.; géologie est obligée de se renfermer nous forcent à réduire beaucoup l'analyse des travaux relatifs à cette partie de la science et à renvoyer pour plus de développement aux publications spéciales.
Signalons, en particulier, une publication de M. Ludovic
Ville (2), ingénieur en chef des mines de l'Algérie, qui fait con.
naître la situation actuelle de l'industrie minière dans les départements d'Alger, d'Oran, de Constantine. Ce travail, qui sera utilement consulté par les ingénieurs des mines, donne les obser-
vations de l'auteur ainsi que celles de MM. Tissot, Pou yanne, P omet, Rocard et des autres explorateurs de l'Algérie. On y trouvera un résumé précis de tout ce que l'on sait aujourd'hui sur les nombreux gîtes métallifères de la France africaine. Bismuth. Un nouveau minerai de bismuth, provenant de Guanaxuato, au Mexique, a été signalé par Don A nt. del Cas til lo (3). 11 est gris de plomb, donnant une poudre gris noirâtre. Sa dureté est 2; sa densité 5,15. Facilement fusible au chalumeau, il colore la flamme (t) Remue de géologie, XI, 74. Alger; 1874.
lieues Jahrbuelb, 1873, 225. Dr Burkart.
483 dégage une fumée blanche avec l'odeur du sélénium. en bleu et Ce semblerait être un séléniure double de bismuth et de zinc; toutefois, d'après M. le professeur Rammelsberg,i1 serait nécessaire d'en faire une nouvelle analyse. ROCHES MÉTALLIFÈRES,
REVUE DE GÉOLOGIE.
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MEY3fAC
Un gîte de bismuth a été découvert à Meymac (Cor-
rèze), par M. l'ingénieur Ad. Carnot (,) avec le concours de M. Vé n y, conducteur des ponts et chaussées. Le filon quartzeux qui renferme les minerais se trouve encaissé dans une roche granitoïde, à grain fin, à mica blanc, devenant, par
place, verdâtre et onctueuse au toucher. Parmi les nombreuses espèces minérales qu'il renferme, M. Ad. Carnot mentionne le wolfram qui, abondant dans la partie supérieure du filon, fait place, peu à peu, à du schéelin calcaire et à de l'acide, tungstique hydraté provenant de la décomposition de ce dernier minéral. Le bismuth a été trouvé à l'état de métal natif, de bismuth sulfuré, de bismuth oxydé et hydrocarbonate ; ces minerais sont accompagnés de mispickel de pyrite de fer et de limonite. En outre M. Carnot a recueilli des minerais de plomb dans lesquels le métal est à l'état de carbonate, de sulfate, de chlorophospilate ainsi que de molybdate.
Antimoine.
ASTURIES. M. Grand (2), dans une communication faite à la Société des ingénieurs civils, mentionne un gisement de stibine, encore inexploité, qui se rencontre au sud de Pola de Lena, dans une couche de calcaire carbonifère. E tain.
M. Hen wo od (5) a décrit les alluvions stanniCORNOUAILLES. fères du Cornouailles. Ces dépôts, aujourd'hui presque tous épuisés, sont le produit de l'action des agents atmosphériques sur les nombreux filons d'étain qui traversent le granite et le schiste entre le Land's End et Saint-Ives. Ils sont généralement plus pauvres que les moins riches d'entre les filons, mais le métal y est de
leure qualité. La plupart de ces dépôts sont recouverts par des Comptes rendus, janvier 1874. Sociélé des ingénieurs civils; 1574. Journal of lime Royal Institution of Cornwall, XV.