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TERRAINS.
REVUE DE GÉOLOGIE.
sidérer comme wealdien.C'est ainsi, du reste', qu'il avait été classé par M. du Souic h dans la carte géologique du Pas-de-Calais. PAYS DE BRAY.
M. de Lapparent (t) a signalé les différences
de composition que présente le terrain crétacé inférieur dans l'étendue du Pays de Bray. Ainsi les sables verts du gault disparaissent à un certain moment et sont remplacés, dans la partie nord-ouest de la région, par une épaisseur équivalente d'argile à fossiles du gault. Les argiles panachées cessent d'exister à peu près dans les mêmes parages et l'argile aptienne à Ostrea aquila ne parait pas dépasser la latitude de Beauvais. Enfin les couches à fossiles marins intercalées dans la grande série des sables et des argiles réfractaires sont plus développées au sud qu'au nord, en sorte que le Bray doit être considéré comme établissant un passage graduel entre la série néocomienne d'eau douce du wealdien d'Angleterre et la série, en partie marine et en partie d'eau douce de la Daute-Marne. Pour M. Ébray (.2), les couches Phosphorite de la Drôme. exploitées pour leurs nodules de phosphorite à Clansayes, près de Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme), ne représentent que la partie supérieure de l'étage du gault, c'est-à-dire la couche à Ammonites inflatus. Au-dessous, le gault inférieur existe sous la forme de sables ferrugineux et d'argiles bleues, à Belemnites minimus. Ces dernières sont malheureusement très-difficiles à séparer de l'étage aptien. D'après M. de Rouville (3), le néoco. Néocomien du Gard. mien des environs de Saint-Dippolyte (Gard) présente de haut en bas la coupe suivante, dont le détail a été relevé par M. Jean-
jean: Zone à Toxaster coin plana
Zone à Ammonites ferrugineuses
ou à Béleninites plates.
Zone de Bernas.
{
Calcaires à Toxaster, Ostrea Couloni, etc.
.
.
Marnes grises à Amm. radiums, A. asper, A. Astierianus
75 Mètres.
55 mètres.
Marnes jaunes à Beleinnites pistilliformis,
13 mètres. sans Ammonites Marnes grises à Bel. lotus et à Ammonites
20 mètres. ferrugineuses Calcaire à Natica leviathan, Ammonites °cettanieus, Bel. lotus, Terebratula Mouto50 mètreS. Mana, etc. p. Calcaires compactes à Terebratula diphyoïdes, Ammonites Grasianus, A Cate mètres. lypso, Bel, lattis
(t) Bull. Soc. géol. pl,
289.
Bull., Soc. géol. pi, 1, 32. Bull, Soc. géol. [2], XXIX, 723.
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Couches à serpules de la Valette. Conformément à l'opinion M. Blei cher (z) classe dans le valangide M. de Rouville nies l'assise des couches à serpules de la Valette. Il a, en effet, constaté qu'en ce point le calcaire à serpules contient, avec la Rhynchonella peregrina, les Ammonites Berriasensis et Rhynchonella Malhosi.
SUISSE. M. G i 11 i ér o n (3) a décrit le terrain néocomien des Alpes fribourgeoises : il distingue de haut en bas : Calcaire noir. Calcaire oolitique (faciès jurassien). Nécomien bleu. Couches à Belemnites latus. Calcaire à Ostrea (faciès jurassien). Couches de Berrias.
D'après les travaux de MM. Des or et de Lo riol (4), l'étude des oursins établit en Suisse une démarcation tranchée entre Paptien et le gault ; en revanche, elle confirme l'union intime de l'aptien supérieur avec l'urgonien. ALPES AUTRICHIENNES.M. de flan er (5) distingue, dans la carte
géologique d'ensemble de l'empire d'Autriche, les subdivisions suivantes dans le terrain crétacé inférieur: Gault du Vorarlberg. Schrattenkalk. Calcaire à spatangues. Couches de Rossfeld et de Schrambach (Macigno in part.). Couches à Toxaster Campichei (Majolica et Biancone). TERRAIN CRÉTACÉ SUPÉRIEUR.
Glauconie et nodules phosphatés du grès vert d'Angleterre. Nous avons déjà parlé (6) des travaux de M. So l I as sur l'origine
des grains de glauconie et des nodules phosphatés du grès vert supérieur de Cambridge. Ce savant a vérifié (7) que la plupart Revue de géologie, XI, 126. Bull. Soc. géol. [3], 11, 21. Revue géol. suisse, 1V, 332.
Revue géol suisse, IV, 331, Geol. Uebersichiskarte der ceslerr. mon., feuille XII. (e) Revue de géologie, XI, 127. (7) Geol. king., X, 268.