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GÉOLOGIE GÉOGRAPHIQUE.
REVUE DE GÉOLOGIE.
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MM. Garnier et Vélain (1) ont donné un compte rendu détaillé, avec essai de carte géologique au 200.000e, de la réunion tenue par la Société géologique de France dans les BassesDAIIPHINe.
Alpes, en 1872.
Les auteurs ont distingué sur leur carte les étages suivants 8. Mollasse, marine et d'eau douce. 7. Calcaires d'eau douce. 6. Terrain tertiaire marin (nummulitique, flysch, tongrien inférieur). 5. Terrain crétacé supérieur (craie et cénomanien).' 4. Néocomien. 3. Calcaires à Terebratula janitor. 2. Terrain jurassique supérieur (à Terebratula moravica). o. Terrain jurassique (oxfordien, oolithe et lias).
En outre, dix failles différentes y sont tracées, quelques-unes sur un très-long parcours. ALPES MARITIMES. M. Co q u an d (2) croit avoir reconnu l'étage
garumnien dans les Alpes Maritimes, aux environs de Grasse et de Vence, où il est formé, à la base, par des grès et des argiles rouges manganésifères, avec gisements exploités de pyrolusite, au sommet par des poudingues à cailloux calcaires. Cet ensemble manque de fossiles, mais paraît lacustre et est recouvert transgressivement par le terrain nummulitique à Orbitolites sella.
Cependant, tandis que M. Coquand, conservant l'ancienne manière de voir des géologues sur le nummulitique de Biarritz, regarde ce terrain à orbitolites comme suessonien, MM. TournoUer et Bay an le considèrent comme appartenant à l'éocène supérieur; en sorte que la place des couches rouges n'est pas encore suffisamment déterminée. M. Loc ar d (5) a recueilli en Corse, aux environs de Bonifacio et de Saint-Florent, une série de fossiles tertiaires que M. T o ur no üer a reconnus comme miocènes; on y trouve notamment le Pecten Burdigalensis. A Aleria, on observe un gisement du même âge avec Clypeaster altus. Enfin, à Casablanca, il semble qu'on ait affaire à un niveau supérieur et il y a mélange d'espèces miocènes et pliocènes. Cependant M. Tournoüer ne croit pas que la faune de cette localité CORSE.
soit miocène. (t) Bull. Soc. géol. [2], XXIX. Bull. Soc. géol. [3], I, 179. Bull. Soc. géol. [3], I, 236.
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M. Lory (i) a repris l'étude de la coupe du Il affirme l'existence, entre le système des gypses, d'une part, et celui des schistes lustrés, d'autre part, d'une faille qui ne se traduit pas, à la vérité, dans le parcours du tunnel, par une différence d'inclinaison, mais qu'il est facile de reconnaître MONT CENTS.
Mont Cenis.
aux affleurements sur la montagne. Pour lui, les grès antimaxifères appartiennent au terrain houiller, et les schistes lustrés font partie
du trias, dont ils constituent la partie supérieure. SUISSE. RALLIGSTCICICE. M. Ernest Favre M avait décrit comme tertiaires, d'après des raisons stratigraphiques, certaines couches des Ralligstbcke; mais M. Ooster (3) annonce qu'il a trouvé dans
ces couches les fossiles suivants : Aporrhaïs varicosa, Ammonites Bravaisianus, Baculites anceps, c'est-à-dire des espèces crétacées.
De même, M. 0 o s ter déclare posséder du calcaire de Châtel une empreinte nette d'Ammonites biplex et un Apiocrinus polytyphus. ALPES VAUDOISES.
M. Ernest Favre (h) a décrit les systèmes
de voûtes et de failles qui se présentent dans les Alpes Vaudoises depuis la montagne des Pléiades, près de Vevey, jusqu'au col du Pillon. Ce massif comprend les terrains secondaires depuis le trias jusqu'à la craie, et le flysch. SAINTGOTHARD.
M. de Tri tsc h (5) a publié une description
géologique détaillée du Saint-Gothard, avec coupes et carte au 5o.00e. L'auteur divise le massif central du Saint-Gothard en trois zones parallèles. La zone septentrionale est formée de gneiss et de micaschistes; la zone moyenne, de roches feldspathiques avec filons granitiques; la zone méridionale, de roches peu feldspathiques, plus ou moins riches en amphiboles, en micas et en grenats. M. de Fritsch, contrairement à M. Giordano et aux divers géologues qui ont étudié cette région, repousse toute idée de métamorphisme pour les roches du Saint-Gothasd. Bull. Soc. géol. [3], I, 266. Archives des sc. Bibi. univ. de Genève, 1872. Neues Jahrbuch, 1873, 167. Actes Soc. helvét. Schaffhouse, 1873, 85. Revue géol. suisse, IV, 276.