Annales des Mines (1874, série 7, volume 6) [Image 295]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

Agathe.

Argile bleue Grès. Argile schisteuse et ar , gile

Argile et gypse Gypse.

GÉOLOGIE GÉOGRAPHIQUE.

.

.

Gypse avec sel gemme.

Argile gris foncé avec

veines de gypse. . . Sel gemme et sel de potasse. Sel gemme. . .

. .....

ÉPAIS-

PR.-

SEUR

BEUR.

Douglas.

CON-

métres mètres. 5,0 Gypse. 5,0 23,0 Anhydrite. 18,0

Argile salifère gris noi-

33,5 57,7 26,5 4,1 10,5

5,0 14,5

ÉPAISSEUR.

..'

,R. FON-

mètres. mètres. 30,2 30,2 31,4 61,6

64,3 t'âtre 1,2 Glauberite. 10,2 Argile salifère. Sel gemme et sel de po4,3 tasse 21,4 155,3 Argile salifère. 56,5 114,2 190,7 144,8

127,1 137,3

141,6 163,0

Sel gemme et sel de po-

160,3 174,8

tasse. Argile salifère.

Sel gemme et sel de potasse.. . . .

5,0 14,5

168,0 182,5

37,5

220,0

Dans le sondage Douglas, l'argile salifère comprend plusieurs couches de sel gemme différentes, et sur plus de 1 mètre d'épaisseur, on a trouvé de la glaubérite (Na0, S03 CaO, S03). AUTRICHE-HONGRIE.

KARST. - M. Tietz e (1) a étudié le Karst, contrée comprise entre Carlstadt en Croatie et la partie septentrionale du canal de la Morlacca. Cette région est surtout triasique, avec prédominance

des dolomies et des calcaires. Les roches sont très-fissurées et, malgré une chiite abondante de pluie, qui dépasse lm,aO par an, il est impossible qu'il s'y établisse un système de rivières, les eaux disparaissant par des fissures, quelquefois pour reparaître plus loin. Il y a aussi des lacs périodiques qui apparaissent après des pluies prolongées ou des fontes de neige et qu'on attribue au déversement des réservoirs souterrains lorsqu'ils sont trop pleins. Il n'y a pas de sources, et les citernes sont le seul moyen d'avoir de

l'eau pour les habitants. RUSSIE.

Moscou. - M. Tr a u t s c h o 1 d (2) a donné une descri tion géo-

logique du gouvernement de Moscou. On y peut distin uer qua(i) Jahrb. d. k. k, g. R., 1873, XXIII, 27. (2) Roues Jahrbuch, 1873; 209. - Zeit. d. d. g. G., XXIV, 361.

sur place, des formations sous-jacentes peu à peu altérées et lavées par les eaux, a proposé de les désigner sous le nom d'Eluviunz.

125,9

On voit que ces deux sondages ont rencontré les sels de potasse,

dri

569 tre principaux groupes de sédiments : le calcaire carbônifère, le terrain jurassique, la craie et les dépôts de remaniement modernes. Les formations crétacées paraissent appartenir à l'époque du gault et à celles du grès vert et de la craie inférieure. Quant aux dépôts de remaniement, rangés jusqu'ici sous la dénomination d'alluvions et de diluvium, l'auteur, après avoir établi qu'ils ne résultent pas d'un transport et que ce sont les débris, accumulés

REVUE DE GÉOLOGIE.

568

1

BESSARABIE. - M. Sint s ov (i) a complété les études compara-

tives faites par M. Bar bot de M ar ni sur le plateau volhynopodolien et le bassin de Vienne. D'après l'auteur, le silurien du Dniester est formé de quartzites et de calcaires cristallins fossilifères fortement relevés et paraissent appartenir, par leurs espèces fossiles, au nombre de 48, à l'horizon anglais de Wenlock et de Ludlow.

La craie cénomanienne du Bas-Dniester et du Pruth est constituée par une masse de 50 mètres de marnes grises à silex, un peu

glauconieuses et bitumineuses, et dont l'identité avec le plner d'Allemagne n'est pas douteuse. On y trouve Ostrea conica, O. columba, Pecten orbicularis, et des spongiaires. Le tertiaire miocène est composé de calcaires à Odessa, de grès et de calcaires à Kerson, exclusivement de grès à Balta; un seul horizon y est représenté, celui du groupe aralo-caspien de Mur-

cloison ou groupe pontien de Bar bot de Marni. C'est l'analogue du calcaire à congéries du bassin de Vienne ; les couches degrés et celles de calcaire ne sont que les deux facies d'un même dépôt, avec quelques différences dans la faune à cause de leur origine différente. Il est donc inexact tin prétendre que les premières appartiennent au miocène et les secondes au pliocène. Le calcaire est oolithique avec bancs marneux très-fossilifères et bancs à nullipores (Pleuropora lapidosa). Les sables renferment Dinotherium

proavus, Mastodon intermedius, etc. Au sommet le miocène se relie aux restes, probablement pliocènes, des anciens débordements du Dniester, ainsi qu'aux alluvions modernes. (I) Mémoires de la Société d'hist. mat. de la Noue. Russie, I, 3, 1873. Odessa. Resume par MM. L. Léger et G. Dollfus.).