Annales des Mines (1875, série 7, volume 7) [Image 24]

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DE SICILE.

MINES DE SOUFRE

)6.000 mètres cubes, rendant 54.000 quintaux de soufre. Elle a dû beaucoup augmenter depuis. Abatage

Transport souterrain et extraction Éclairage et entretien des outils. Mise en tas

Entreilen des travaux Surveillance et frais généraux sur place

Ensemble

par m. cube.

par tonne.

lires.

lires.

21,16

1.78

4,17 0,45 0,25 0,75

0,37 0,20

1,50

1,21

9,28

7,55

0,61

Ces chiffres ne comprennent pas l'épuisement, les dépenses de fonçage du puits, ni l'intérêt du capital engagé. Prix de revient moyen. - D'après M. Parodi, le prix de revient moyen par tonne pour toute l'île est le suivant lires.

Abatage.

Extraction. Huile et outils Mise en tas Entretien des travaux Épuisement. Surveillance. Ensemble

1,70 2,00 0,110

0,20 0,60 0,20 0,28

5,38

A ces chiffres il faut ajouter i" Les dépenses générales d'administration et lires. l'intérêt du fonds de roulement. 0,57 20 L'impôt, environ o,3o par quintal de soufre 0,115 50 L'amortissement du capital engagé. .. . 0,14 Ensemble.

1,14

Ce qui porte le prix de. revient moyen à

Ces chiffres, qui représentent les dépenses moyennes pour l'île entière, sont ceux que donnerait l'exploitation d'une solfare dont les travaux auraient une profondeur de 4o à 5o mètres, ayant peu d'eau à épuiser et produisant annuellement de Li.000 à 5.000 mètres cubes de minerai.

§ 8.

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Améliorations à introduire dans l'exploitation.

donner les Le prix de revient dont nous venons de éléments est certainement très-peu élevé, et l'on ne peut moins clans guère espérer le diminuer sensiblement, au

l'emploi des les mines peu profondes et peu aquifères, par effet méthodes perfectionnées. Celles-ci comportent en l'immobilisation d'un capital relativement censidérable, dont l'intérêt et l'amortissement augmentent notablement du matériel et les frais généraux, des dépenses d'entretien des cas des travaux bien plus grandes, dans la plupart enfin des frais l'usage des remblais amenés de l'extérieur, de sorte direction bien plus élevés, de surveillance et de souterrain et que l'économie réalisable sur le transport l'extraction serait à peu près compensée par l'augmentation s'en des dépenses afférentes aux autres articles. Si donc on tenait uniquement à ce point de vue, qui est d'ailleurs celui des de la plupart des exploitants siciliens, travaillant sur à court pas et qu'un bail mines qui ne leur appartiennent

terme les forcera bientôt d'abandonner, on pencherait en valeur faveur du slaitt quo. Mais si l'on tient compte de la travaux du minerai perdu dans les éboulements et les vieux cinquièmes et dont la quantité peut être évaluée aux trois de la quantité totale exploitée ; si l'on considère que les gisements de soufre, bien que très-nombreux, sont loin d'être indéfinis; que la faible dépense de l'exploitation sicilienne n'est obtenue qu'au prix d'un gaspillage effréné des gîtes et de dangers permanents pour les ouvriers;

qu'elle est rapidement arrêtée par 1' appro fon dissement des travaux, l'affluence des eaux ou les éboulements ; qu'elle n'assure par conséquent à chaque mine qu'un avenir extrêmement précaire, on ne tarde pas à revenir de cette première impression et à reconnaître la nécessité de recourir à aux méthodes rationnelles, qui permettent l'enlèvement peu près complet des gîtes à toute profondeur.