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AU MOYEN DE L'EAU SOUS PRESSION.
TRANSMISSION ET DISTRIBUTION DES FORCES MOTRICES D
D'
1,25 1,50 1,75
875
9i5
781
2,00 2,50 3,00 5,50 4,00
577 517
85o 799 758 693
715 66o
/172
644 6o6
[155
574
Ces nombres donneront une idée approximative de l'éco-
nomie qu'on peut faire sur la canalisation descendante en augmentant l'altitude du réservoir (ou, ce qui revient au même, la charge de l'accumulateur). Cette économie est diminuée par la surépaisseur à donner aux tuyaux ; ceci n'est vrai qu'à partir de certaines limites de pression : les tuyaux d'épaisseur courante que livrent les grandes usines de France, la Voulte par exemple, peuvent supporter sans danger une pression de io atmosphères, surtout dans les petits calibres. Lorsqu'une canalisation pour distribution d'eau a été calculée de manière à subvenir convenablement au service de bouches à incendie nombreuses, c'est-à-dire de manière à permettre le fonctionnement simultané d'un grand nombre de ces bouches dans un même quartier avec .un abaissement de pression assez limité, elle sera généralement suffisante pour servir en même temps à une distribution de force motrice. Quand on établit une canalisation en vue de ce dernier objet, et qu'on y pose des tubulures d'attente pour éviter d'avoir à en intercaler après coup, il
est très-essentiel de leur donner un diamètre un peu
grand. 7. Rien n'empêche de desservir un moteur par la conduite de refoulement ; et si celle-ci se termine au fond du réservoir, il bénéficiera, en cas d'arrêt des pompes, de la provision d'eau contenue dans celui-ci. 11 fonctionnera sous
une pression représentée par
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z", z" étant la perte
de charge sur le parcours de la conduite entre la prise du moteur et le réservoir. Il y a plus : rien n'empêche non plus, si les circonstances topographiques s'y prêtent, de ne pas avoir de canalisation descendante et de desservir tous les moteurs par des embranchements partant de la conduite de refoulement, laquelle se termine au fond du réservoir. Celui-ci est alors un réservoir terminal. II reçoit l'excédant de l'eau refoulée sur l'eau dépensée; mais si à un moment donné la d.épense excède la production, le surplus est fourni par le réservoir et redescend par la même conduite. Celle-ci est, dans ces moments-là, ascensionnelle entre les pompes et une certaine prise, descendante entre celle-ci et le réservoir ; elle devient uniquement descendante quand les pompes s'arrêtent.
Un moteur alimenté par la conduite principale fonctionz" nera comme nous l'avons dit sous la pression Z
tant que le réservoir sera alimenté. Quand au contraire l'eau redescendra du réservoir, cette pression pourra bais, en supposant le réservoir près ser jusqu'à d'être vide, z" pouvant recevoir une valeur différente, suivant le débit. Le calibre d'une conduite ascensionelle qui délivre beaucoup d'eau en route peut diminuer à mesure qu'elle s'élève.
Mais si, comme dans notre hypothèse, elle est appelée à jouer occasionnellement le rôle de conduite descendante, il
faut au contraire lui donner des calibres croissants. En effet, lors de la descente les tronçons successifs débitent d'autant plus d'eau qu'ils sont plus près du réservoir, et c'est en vue de la descente qu'il est le plus important de régler la perte de charge. L'emploi d'un réservoir terminal peut procurer une notable économie dans la canalisation. On l'a admis avec succès pour des distributions ordinaires d'eau ; il n'y a aucune