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ACCIDENTS DANS LA HOUILLÈRE DE BEAUBRUN (LOIRE).
APPAREIL FAYOL.
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porte un ajutage en métal destiné à recevoir un tube flexible en caoutchouc pour l'arrivée de l'air. Des bagues en verre A et B servent de siéges à des soupapes, simples rondelles de caoutchouc, qui s'ouvrent de dehors en dedans pour le
comme un sac de soldat (fig.. 6 et 7). La face dorsale de ce réservoir porte un -orifice de 5 à 6 centimètres de diamètre,
tube et de dedans en dehors pour la tubulure. L'em-
fermé par un bouchon, et des tubulures en laiton, avec
bouchure porte, à sa partie antérieure, deux appendices
robinets, pour recevoir des tubes de caoutchouc; on adapte sur l'un de ces tubes l'embouchure respiratoire ci-dessus
que l'homme qui se sert de l'appareil saisit entre ses dents, pour l'appliquer avec force contre sa bouche ,`,et de manière à respirer uniquement par l'intermédiaire de cette embouchure, ses narines étant serrées par un et pincenez ». Dans ces conditions, la soupape A s'ouvre pendant l'aspi-
ration, tandis que la soupape B reste appliquée sur son siége, et l'air pur arrive à l'individu; c'est le contraire dans l'expiration, où l'air vicié par les poumons est alors rejeté par la soupape B. Qu'il s'agisse, par exemple, d'aller chercher un homme asphyxié au fond d'un puisard, à une assez faible distance du milieu respirable, le sauveteur adapte à la partie C de l'appareil un tube en caoutchouc à spirale métallique noyée, de longueur suffisante, dont il fixe l'extrémité libre à l'air
en toile imperméable, ayant la forme d'un soufflet et muni
de bretelles servant à le fixer sur le dos d'un homme
décrite, et sur l'autre le tube d'alimentation de la lampe. L'ouvrier porte le réservoir à l'air pur, débouche l'orifice et développe le soufflet, qui s'emplit d'air à la pression atmosphérique, referme l'orifice et les robinets des tubulures, puis place le réservoir sur son dos. La lampe est isolée de l'atmosphère 'ambiante par une enveloppe de verre et de métal à joints hermétiques. L'air nécessaire à l'alimentation de la flamme arrive par une tubulure et les produits de la combustion s'échappent par l'orifice de la .cheminée, qui est compfétement libre ou garnie de toile métallique, suivant les cas. Cet air forme, d'ailleurs, courant à l'intérieur, empêchant ainsi l'accès des gaz, en raison de la compression due au poids même de la partie supérieure du réservoir.
pur; il met le pince-nez, s'adapte l'embouchure et peut alors s'avancer, sans que Pair nécessaire à sa respiration
L'ouvrier prend la lampe de la main droite, y fixe le tube du réservoir d'air et ouvre aussitôt les robinets cor-
vienne jamais à lui manquer et sans que le gaz irrespirable puisse s'introduire dans ses poumons. La dépression produite par la résistance au mouvement
respondants, de manière à obtenir une flamme convenable.
de l'air dans le tube rendrait la respiration difficile ou même impossible, si le diamètre en était trop petit eu égard à sa longueur.
L'appareil précédent présente l'inconvénient de ne pas pouvoir servir à l'alimentation d'une lampe ; avec le suivant, on peut s'éclairer et marcher au milieu des gaz, pendant un temps limité il est vrai, mais avec une grande liberté d'allures. Ce deuxième appareil se compose d'un réservoir portatif
11 s'adapte l'embouchure de l'appareil respiratoire et se trouve ainsi prêt à pénétrer dans le milieu asphyxiant. Le réservoir contient la quantité d'air nécessaire à l'entretien d'un homme et de sa lampe pendant 12 à 15 minutes environ.
S'il s'agit maintenant de faire travailler une équipe d'ouvriers, dans un Milieu irrespirable, pendant un temps indéfini, on emploie encore un réservoir à soufflet, dit distributeur, qui porte une tubulure principale d'arrivée d'air
et des tubulures secondaires, auxquelles s'adaptent les tubes en caoutchouc destinés à amener l'air nécessaire