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20 AFFINAGE DE L'on ARGENTIFÈRE Ce procédé de séparation de l'or et de l'argent repose donc uniquement sur la différence d'affinité en vertu de laquelle les deux métaux contenus dans l'alliage passent successivement à l'état de chlorure. Le succès de l'opération
dépend de la masse de chlore que l'on fait agir. Nous ne connaissons pas malheureusement les consommations de réactifs qui nous permettraient de déterminer les quantités de gaz qu'il convient de faire agir sur un poids donné d'alliage de composition donnée. Le chlorure d'argent produit par cette première opéraration doit être raffiné en vue d'en isoler l'or. Ce raffinage se fait en le soumettant à une seconde fusion avec addition, soit d'argent métallique, soit plutôt de carbonate de soude. Enfin l'argent métallique est isolé du chlorure par un procédé galvanique. Nous allons décrire succinctement chacune de ces opérations successives, savoir : 10 séparation de l'or et de l'argent par l'action d'un courant de chlore sur l'alliage métallique en fusion ; 2° raffinage du chlorure d'argent; 3° précipitation de l'argent.
1° Séparation de l'or et de l'argent par action d'un courant de chlore sur l'alliage métallique en fusion. L'opération se fait dans un creuset de terre réfractaire, préalablement plongé dans une dissolution de borax, qui a pour effet de le rendre imperméable à l'or. Ce creuset est lui-
EN AUSTRALIE.
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plongent dans un bain d'eau chaude. La pression du gaz est indiquée par un tube manométrique. Il est important que, pendant la durée de l'opération, cette pression soit maintenue à un degré convenable qui correspond à une hauteur d'environ 5 mètres d'acide dans le tube manométrique.
Avant de procéder à l'opération, on a déterminé par un essai préalable la teneur en argent du métal. De cette teneur dépend la quantité de métal sur laquelle on opère. Celle-ci diminue quand la proportion d'argent augmente, à cause du boursouflement du chlorure pendant l'opération. L'or brut a été coulé en lingots ayant la forme de prismes
aplatis dont la face supérieure et les faces latérales sont coupées en biseau à une des extrémités, de telle sorte que deux des lingots étant juxtaposées par leur face plane, et placés verticalement, l'ensemble ainsi formé s'adapte assez
bien à la forme du creuset. Pour une teneur en argent de 5 p. ioo, déterminée par l'essai préalable, on chargera dans le creuset deux lingots pesant ensemble 750 onces, soit 2 3'"'°g., 527,""".
Le métal étant ainsi disposé dans le creuset, on place le couvercle et l'on pousse le feu. Lorsque le métal est bien en fusion, on ajoute du borax en quantité suffisante pour former une couche mince à la surface du bain métallique;
puis on fait passer le courant de chlore. A partir de ce moment la durée de l'opération varie d'une heure à une
même placé dans un second creuset en plombagine de manière à éviter les pertes en cas d'accident. Le tout est
heure et demie. Elle est terminée lorsqu'on voit se dégager du creuset, à travers les trous du couvercle, des vapeurs
disposé dans un four de fusion ordinaire chauffé au coke. Le creuset est fermé par un couvercle non luté, en terre
de chlore chargées de chlorures métalliques. On retire alors le creuset, et on le laisse refroidir, en le maintenant fermé, jusqu'à ce que l'or soit entièrement solidifié. On
réfractaire, percé de deux trous étroits. Par un de ces trous pénètre un tuyau de pipe, qui amène le courant de ehlore au fond du creuset. L'autre ouverture est recouverte par un petit têt en plombagine. Le chlore est produit Clans de grandes bombonnes qui
décante alors le chlorure d'argent qui baigne la surface du métal, et on le coule en gueuses. L'or est resté en culot au fond du creuset avec une certaine quantité de borax. On le détache et on le soumet à