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Travail. - Le lit de fusion se charge dans des auges en bois qui peuvent contenir 5o à 55 kilog. de minerai. Pour le coke, on emploie des paniers qui en contiennent environ
Lors de la mise en feu, après avoir passé quelques scories, on charge d'abord, pour 5 paniers de coke, lo auges de minerai; on augmente ensuite successivement la proportion du lit de fusion. On arrive bientôt à 12 auges, puis à 14 et enfin à 16 et 18. On est alors en allure normale. On passe donc normalement 16 à 18 auges de lit de fusion pour 5 paniers de coke, soit en moyenne 10k5 de lit de fusion pour 1 kilog. de combustible. On ne dispose pas les matières en colonne, mais en couches horizontales superposées ; cependant on accumule toujours la plus grande partie du minerai contre la rustine et la plus grande partie du coke -contre la poitrine. C'est l'inspection des tuyères qui sert de règle principale pour le travail an maître fondeur : quand l'allure est trop chaude, on augmente la proportion des matières à élaborer; on la diminue au contraire quand il commence à se former un nez aux tuyères. En allure normale, on marche sans nez et à gueulard obscur ; cette dernière circonstance, favorisée par l'évasement du four depuis les tuyères jusqu'au gueulard, réduit beaucoup les pertes par volatilisation.
On a soin de- ne pas laisser le bain de scories s'élever jusqu'aux tuyères ; de temps en temps on ouvre la voie des scories et on les évacue ; quand la matte commence à se montrer, on procède à la coulée. Dans le récipient, où la matte surnage le plomb d'oeuvre, on laisse refroidir les matières fondues. Quand la matte est sur le point de se solidifier, on y engage une tige de fer recourbée qui forme anneau. Au bout de quelque temps la
solidification est complète; on saisit l'anneau au moyen d'une chaîne à crochet qui passe sur une poulie, puis s'enroule sur un treuil. On élève ainsi verticalement la matte
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A FREYBERG
TRAITEMENT MÉTALLURGIQUE DES MINERAIS
solidifiée et on laisse le gâteau suspendu au-dessus du bain de plomb d'oeuvre. La matte dégoutte le métal qui y était adhérent ; puis elle est descendue sur le sol de l'usine oà il coule encore un peu de plomb ; on procède enfin à son cassage. On fait ensuite une prise d'essai du plomb d'oeuvre, pour estimer la teneur en argent, et l'on coule le métal au moven de poches dans des moules en fer de la forme d'une calotte sphérique. Une campagne dure environ trois mois. Quand on veut mettre hors feu, on cesse de charger le lit de fusion et l'on jette encore dans le four quelques scories qui débarrassent en partie les parois des dépôts qui s'y sont formés. Produits. - On passe en 24 heures 26 à 28 tonnes de lit de fusion, contenant en moyenne 12',5 de minerais. On obtient
i. 5oo kilogrammes de plomb d'oeuvre' renfermant comme principales impuretés : de l'arsenic, de l'antimoine, du bismuth, de l'étain, du fer et du cuivre. Sa teneur en argent est de 5oo à 7oo grammes aux 100 kilogrammes: Un speiss, quand les minerais tiennent du cobalt et du nickel ; c'est un Produit marchand, il est vendu aux fabriques de bleu de Cobalt d'Oberschlema (fiscalisches 1.
Blau, farbenwerk, bei Obersehlema).
/ ,2oo kilogrammes de matte 1" plombeuse, tenant en moyenne Plomb. Cuivre Zinc.Argent
20 à 25 p. .00 8 à Jo p. 100 à 8 p. 100 257o à 500 grammes aux IO° kilog.
1V. Des scories protosilicatées, très-fluides, qui tiennent en moyenne 4 à 5 p. ioo de plomb et 10 à 20 grammes d'argent aux oo kilogrammes. Ces nombres expliquent
suffisamment la nécessité de les repasser dans le traiteUmm VII, 1875.
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