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TRAITEMENT MÉTALLURGIQUE DES MINERAIS
A FREYBER,;.
partie à l'état de sulfate, vu la lenteur de l'oxydation et la faible température à laquelle elle a lieu. Une partie de la matte grillée retourne à la fonte pion,beuse, où nous l'avons vue figurer dans le lit de fusion: l'autre partie est traitée à l'opération D. OÉERATION D. -- FONTE RÉDUCTIVE DES SCORIES PLOMBEESES ET DE CONCENTRATION DE LA MATTE Ire.
L'opération D a un double but : on se propose à la fois d'extraire des scories de la fonte plombeuse le plomb et l'argent qu'elles contiennent, et d'obtenir une matte deuxième plombeuse, plus riche en cuivre. Cette opération consiste en une fonte réductive au four Pilz.
Lit de fusidn. Voici trois exemples de lit de fusion, pris sur les tableaux de l'usine
Scories de la fonte plombeuSe Matte in à trois feux Matte ire crue. Minerais de cuivre étrangers.
Scories du travail
Epines de ressuage ....... . Fonds de coupelle Debris de fours
Totaux.
.
-
II
III
tonnes 27,50 6,00 0,60
tonnes. 33,50 5,60
tonnes. 40,00
2,50 1,60
4,00 1,50
1,20 1,50
1,so
6,00 0,60 1,20 0,00 1,60 1,20 t.Os
52,70
40,65
52,10
las
0,60 1,130
1,15
Les nombres précédents représentent les quantités passées en vingt-quatre heures. Les éléments essentiels du lit de fusion sont les scories et la matte grillée ; on y rencontre encore des minerais de
cuivre étrangers, généralement riches et plus ou moins purs, destinés à enrichir le dosage en cuivre. De même, les produits intermédiaires riches en cuivre, tels que les épines de ressuage et les scories cuivreuses des opérations H et L,
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sont encore plus spécialement destinés à cette opération ou à l'opération F. Signalons aussi une petite quantité de scories provenant du travail et que l'on ajoute au lit de fusion à cause de
leur mélange avec des grenailles de matte. Enfin on utilise encore ici quelques produits secondaires, tels que des fonds de:coupelle, des débris de four et de sole, des lit:barges , des cendres de pattinsonnage, etc. , qui passent accidentellement à l'opération D. Le four de fusion est construit sur Four de réduction. le modèle du four Pilz le plus récent, mais avec des dimen-
sions appropriées au travail spécial qu'on lui demande; c'est un véritable haut-fourneau. La hauteur, depuis l'axe des tuyères jusqu'au gueulard, est de 7-,07 (25'); ce four est plus étroit dans la région des tuyères que celui destiné à la fonte des minerais. Son profil général est d'ailleurs le même, c'est-à-dire qu'il présente, au-dessus des tuyères; des étalages peu élevés; puis la cuve va s'élargissant jusqu'au gueulard. 11 est à parois métalliques dans la zone de fusion ; ces pièces de fonte sont, de même que les tuyères, refroidies par un courant d'eau. Le gueulard n'est pas fermé et l'on se contente d'une simple prise de gaz latérale à trémie. Cette modification est permise par la hauteur du four, et par ce fait qu'en allure normale on marche à gueulard obscur. Le creuset est intérieur. Comme je l'ai déjà dit, on a disposé. l'un des deux fours de réduction de l'usine de la Mukle de manière à lui adapter un creuset extérieur. La sole est alors légèrement inclinée vers l'avant, et sa profondeur au-dessous de l'axe des tuyères est relativement faible. Quant à l'avant-creuset lui-même, c'est un cylindre en briques réfractaires cercle de fer. Ce haut fourneau n'avait pas encore été mis en feu depuis les modifications qu'on y avait apportées. -
TOME VII, 1875.
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