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TRAITEMENT MÉTALLURGIQUE DES MINERAIS
une analyse de M. Reich, publiée par M. Carnot. J'ai déjà dit qu'aujourd'hui elle n'atteint pas 0,15 p. 100, et c'est là un grand progrès au point de vue de la désargentation par l'acide sulfurique. On a renoncé à l'addition de charbon dans le lit de fusion, addition qui avait pour but de produire du sulfure de baryum, pour sulfurer le cuivre. Cette réduction de l'oxyde de cuivre ne pouvait-elle aussi se produire avec l'oxyde de fer ? Le charbon ne, pouvait-il agir directement sur ce dernier ? Je crois qu'il faut en partie attribuer à cette suppressien du charbon dans le lit de fusion, la diminution considérable dans la teneur en fer de la matte concentrée. Comme dernière remarque, la teneur en plomb de la matte 5' dépassait 5 p. 100 en 1864; aujourd'hui elle varie entre 3 et 4. Toutes ces circonstances, réduction de la teneur en fer, en plomb, en arsenic et en antimoine, sont autant d'avantages pour le traitement ultérieur de la matte concentrée.
SECTION II.
Traitement du plomb d'oeuvre pour plomb marchand, argent, or, bismuth, plombs stanneux et plombs antinuanieux. La deuxième section comprendra deux chapitres.
Dans le premier nous verrons le traitement direct du plomb d'oeuvre pour plomb marchand, argent et or. Dans le second j'étudierai les élaborations -que l'en fait subir aux produits intermédiaires provenant de la première partie du traitement du plomb d'oeuvre, élaborations dont les produits principaux sont le bismuth et les alliages de plomb et d'étain, de plomb et d'antimoine.
FREYBERG.
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CHAPITRE PREMIER. Traitement direct du plomb d'oeuvre pour plomb marchand,
argent et or.
Les opérations qui constituent cette première partie du traitement peuvent se classer sous les cinq chefs suivants: Purification du plomb d'oeuvre : deux opérations, la liquation et le raffinage proprement dit; Enriclii,semera du plomb d'ceuvre : pattinsonnage; Coupellation du plomb riche : deux opérations désignées à Freyberg sous les noms de ..-ibtreibearbeit et de Gunreiben; Raffinage de l'argent ;
Séparation de l'or.
Ressuage du plomb dceuvre (das Saigern des Werkbleies).
Grâce à la multiplicité des espèces minérales, qui constituent les minerais passés à la fonte plombeuse, on obtient à Ereyberg un plomb d'oeuvre très-impur. La proportion des corps étrangers s'élève à plus de 5 p. 100. Il contient arsenic, antimoine, étain, fer, zinc, bismuth, cuivre, parfois du nickel et du cobalt. Sa composition est d'ailleurs légèrement variable, suivant qu'il provient de la fonte des minerais ou de la fonte des scories et des mattes. Un tel plomb d'oeuvre ne saurait être directement pattinsonné ;
il doit nécessairement subir un affinage préa-
lable.
Cet affinage se fait en deux parties, à Freyberg ; dans une première opération, la liquation, on se propose de séparer la presque totalité du cuivre qui entre dans le plomb d'oeuvre; vient ensuite l'affinage proprement dit, où l'on élimine principalement l'arsenic, l'antimoine et l'étain. Le ressuage ou la liquation du plomb d'ceuvre consiste dans une fusion lente et à basse température de ce régule métallique, sur une sole légèrement inclinée. Le plomb, fa-