Annales des Mines (1875, série 7, volume 7) [Image 200]

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il plonge en moyenne de 8o0 vers le sud. Près de la surface

il est encaissé dans le conglomérat rouge qui représente la formation carbonifère; à une profondeur de 2 0 à 25 mètres, il pénètre dans les schistes verdâtres que M. de Hauer considère comme dévoniens. Ces schistes sont orientés estouest; d'après les mineurs du pays, ils plongeraient sud, à peu près sous le même angle que le filon. Il semble en effet en être ainsi dans le voisinage de celui-ci, et je n'ai pas eu l'occasion, dans les travaux souterrains, de déterminer le plongement des schistes à une distance suffisante pour miner cette influence perturbatrice. Au jour, leur plongementif

paraît plutôt dirigé vers le nord. Ces schistes sont compactes, sans direction de fissilité bien marquée; parfois ils ont une texture fibreuse. Près du filon et surtout entre ses ramifications, ils sont devenus fortement talqueux et se sont souvent imprégnés de pyrite de fer. Le Drogyakischer Gang se compose de deux ou trois veines parallèles, dont l'écartement extrême atteint jusqu'à 45 mètres. Leur puissance individuelle varie beaucoup et peut atteindre 4 à 5 mètres. Ces branches se séparent et se réunissent de nouveau à plusieurs reprises. Le filon devient unique vers le Josephi Schacht, dans sa partie est ; il n'a guère été exploité au delà. La masse principale du remplissage se compose d'un fer spathique jaunâtre, peu altérable à l'air, à grandes lamelles. Sa composition est la suivante, d'après M. Frésénius : FeO. MnO.

51,69

CaO MgO.

0,60 5,48 39,62

CO2

P1105

2,52

0,0l2 0,00

Résidu insoluble

595

DU COMITAT DE ZIPS (HONGRIE).

FILONS CUIVREUX

traces. 99,92

C'est un minerai de fer très-pur, tenant 40,20 p. 100 de fer et 1,95 p. ioo de manganèse, o,n5 seulement de phosphore et point de soufre, pourvu qu'on l'ait séparé par scheidage des minerais de cuivre et du sulfate de baryte qu'il peut contenir. Aussi son exploitation tend-elle à prendre une importance croissante ; en 1875, on en a envoyé 2.000 tonnes environ en Silésie. Le cuivre gris se trouve disséminé en fragments anguleux dans le fer spathique : il n'y est pas réparti d'une manière uniforme.- Dans chaque veine le minerai se trouve surtout au mur et la veine du mur en contient généralement plus que les autres. Il n'y a pas mélange intime entre le cuivre

et le fer spathique ; dans. certains échantillons, le premier minéral forme une masse homogène qui a dû être brisée presque sans déplacement et soudée par la sidérose. Celle-ci semblerait donc être de date un peu gris

postérieure.

Les analyses suivantes, dues à M. K. y. Hauer (Jahrbuch der K. K. Geologischen Reichsanstalt, 1852), indiquent la composition des cuivres gris du. Drogyakischer Gang

Soufre

cuivre Fer. Mercure Antimoine Arsenic

Heiligen Geist Sch.

Rothbaumar Sch.

Bindt.

24,89 32,80 5,85 5,57 30,18

22,00

39,04 7,38 0,52 3i,56

25,90 56,59

traces

traces

traces

99,29

100,50

99,37

7,11

3,07 26,70

Au milieu de ce remplissage de fahlerz et de fer spathique courent quelques veines de quartz et de barytine qui, suivant toute apparence, sont de date postérieure. Le premier de ces minéraux est blanchâtre et contient fréquemment des mouches de pyrite cuivreuse ; le second