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DU COMITAT DE ZIFS (HONGRIE).
FILONS CUIVREUX
schistes verts par les systèmes du Finistère, du Westm orel and
et du Land's End. 20 Réouverture de ces fractures et formation de nouvelles fentes sous l'action du système des Pays-Bas. Les unes et les autres sont remplies de fahlerz et de fer carbonaté pendant la seconde moitié de l'époque permienne. 5° Formation de fractures par le système du Thüringerwald et nombreuses réouvertures locales des filons spathiques, surtout de ceux orientés suivant le Land's End. Immédiatement après, pendant l'époque du lias, il s'y dépose une formation de quartz et pyrite cuivreuse pauvre en argent ; la barytine termine cette venue. 40 Les systèmes postérieurs de la Côte-d'Or, de la Corse, des Alpes-Occidentales produisent des failles argileuses ; le Tatra provoque de nombreux glissements longitudinaux. A une époque indéterminée, il se dépose de la calcite en géodes en quelques points des filons spathiques.
TROISIÈME PARTIE.
Quiconque recoupait un gîte minéral par un puits ou une galerie avait droit à une concession de lehnuog) .
i4o klafters (265 mètres) en direction à partir du point de découverte, dans un sens ou dans l'autre : cette concession s'étendait à une distance de 5 klafters et demi (6m,64) de chaque côté du filon, à partir de ses épontes, et cela jus-
qu'à une profondeur indéfinie. Ce régime donnait lieu à d'innombrables procès, dont l'occasion principale était la réunion des filons en profondeur. Aussi n'accorde-t-on plus aujourd'hui que des concessions limitées par des plans
verticaux, formant, en plan, un rectangle de 224 klafters sur 56 (425 mètres sur i o6) , ou un rectangle équivalent dont un côté a au moins 56 klafters. Ce régime (Niederungarische Belehnung) avait été de tout temps en vigueur dans la basse Hongrie.
Les nombreuses concessions qui portent sur un même filon sont parfois exploitées séparément, parfois soumises à une direction commune, qui règle les services généraux. L'exploitation est conduite à peu près comme à Schemnitz ; les habitudes de travail sont les mêmes. Les minerais, abattus
Exploitation et préparation mécanique.
L'exploitation du cuivre dans le comitat de Zips remonte à une époque déjà éloignée. Les mines de Gôllnitz et de Slovenka étaient en activité au moyen âge ; celles de Kotterbach paraissent avoir été ouvertes vers la fin du xvite siècle. Les travaux de cette dernière localité, quoique les plus récents, sont les plus profonds du pays ; ils atteignent maintenant 120 mètres environ au-dessous de la dernière galerie d'écoulement. Partout ailleurs, au contraire, le siège de l'exploitation est encore au-dessus du fond des vallées ou à une profondeur insignifiante au-dessous. Toutes les mines appartiennent à des particuliers ; elles
ont été concédées d'après le système anciennement
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usage dans toute la haute Hongrie (Oberungarische Be-
en
à la poudre, sont transportés d'abord dans de petits augets, puis dans de petits wagons à trois roues ; ils sont extraits dans des sacs en cuir. Les niveaux supérieurs sont asséchés par des galeries d'écoulement, les niveaux profonds par des pompes conduites par des roues hydrauliques ; la vapeur n'a jusqu'ici été employée dans ce district ni à l'épuisement ni à l'extraction.
Un trait caractéristique de l'exploitation est le grand nombre de traverses qu'on est obligé de pousser à travers ces filons puissants ; la dissémination fort irrégulière du minerai ne permet pas de s'en dispenser.
La préparation mécanique des fahlerz se réduit à un scheidage où l'on s'attache à séparer autant que possible la pyrite cuivreuse; les minerais préparés tiennent, al(otter-