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APPAREILS PERFORATEURS A DIAMANTS
Le pignon n'est pas calé sur le manchon, car celui-ci doit se déplacer verticalement, afin que le bit descende à mesure qu'il use la roche ; mais il transmet son mouvement de rotation par l'intermédiaire d'une clavette, passant dans une rainure que le manchon présente sur toute sa longueur. La longueur du manchon est généralement moitié de celle des sections de tiges.
Un courant d'eau sous pression descend constamment dans la colonne de tiges; cette eau, fournie par une pompe foulante ou par un réservoir supérieur, pénètre dans la colonne à travers une pièce de bronze vissée à la partie supérieure de la dernière tige, pièce formée de deux parties pouvant tourner l'une dans l'autre ; l'une des parties est 1.0
fixe et reçoit le tuyau de caoutchouc qui amène l'eau, l'autre tourne avec la tige. prendre à première vue pour une machine rotative (à l'Exposition de 1867, on l'a rangée dans la classe de ces machines), n'en est
en réalité pas une, car la vapeur y agit sur deux pistons à angle droit. L'un de ces pistons, P (fig. 1, élévation de la machine, la table de distribution étant enlevée, ainsi que les garnitures des pistons), se meut verticalement dans un cylindre rectangulaire ; ce piston est une sorte de cadre, qui renferme le second piston, P':
celui-ci se meut horizontalement par rapport au premier, et il embrasse un excentrique calé sur lun arbre. La course des pistons étant double de l'excentricité, on comprend aisément comment leur mouvement de va-et-vient se transforme en mouvement
de rotation de l'arbre. En principe, ce mode de transformation s'écarte peu du mode habituel. La bielle seule est supprimée. Les garnitures des pistons sont formées de baguettes d'acier pressées par des ressorts à boudin. Le piston P a un double système de garnitures, un en haut et un en bas, afin de rendre étanche l'espace où se meut le piston P' : celui-ci n'a qu'un seul système de garnitures, comprenant un anneau ,qui entoure l'excentrique et empêche les fuites de vapeur autour de l'arbre. La distribution de la vapeur est produite par un excentrique calé sur l'arbre même de la machine; cet excentrique (fig,
est creusé comme un tiroir ordinaire, et se meut sur la table
des lumières (fig. 5). 11 découvre et recouvre successivement les quatre lumières, par lesquelles la vapeur est admise sur les deux faces des deux pistons. La chambre dans laquelle se meut
AUX ÉTATS-UNIS.
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Pour produire l'avancement de l'outil, il y a deux systèmes différents : l'un consiste en une combinaison de vis et d'écrous ; l'autre, plus nouveau et meilleur, en pistons
pressés par l'eau. J'extrais la description du premier sys-
tème d'Un mémoire de M. Eckley B. Coxe (A new methocl of siniting skips, Transactions of the American Institute of mining engineers, vol. I, p. 261).
Le manchon, ai-je dit, présente une rainure verticale; il est en outre fileté sur toute sa longueur. Il porte un pignon M (fig. 4 et 5, Pl. XV), embrayé au moyen d'une clavette. Ce pignon M engrène avec une autre pignon N, placé sur un arbre vertical P. A la partie inférieure de cet arbre P est calé un troisième pignon 0, qui en conduit un quatrième Q de même diamètre. Ce pignon Q forme l'écrou
cet excentrique, tantôt reçoit la vapeur de la chaudière, tantôt
est en communication avec l'atmosphère, la partie creuse de l'excentrique servant au contraire à l'échappement ou à l'admission,
selon le sens dans lequel on veut faire tourner l'arbre, grâce à une disposition fort simple, que l'on comprendra facilement à l'inspection de la fig. e: la vapeur de la chaudière remplit en haut de la machine une chambre de vapeur, dans laquelle est un tiroir ordinaire commandé par un levier. Des trois lumières de la table de ce tiroir, l'une communique avec la chambre dans laquelle se meut l'excentrique de distribution, une autre avec la cavité creusée sous cet excentrique, et enfin la troisième, celle du milieu, avec le tuyau d'échappement. Selon que ce tiroir occupe l'une de ses deux positions extrêmes, la machine marche dans un sens ou dans l'autre; en le plaçant dans sa position moyenne, on l'arrête.
L'arbre de la machine porte à une extrémité un petit volant, à l'autre une roue dentée. L'huile pour le graissage du mécanisme pénètre par un conduit percé dans l'axe de l'arbre et par de petits canaux partant de ce conduit et débouchant à la surface de cet arbre. Un petit tuyau s'engage à frottement dans ce conduit (du côté du volant) et y amène l'huile d'un godet graisseur, qu'on peut mettre en communication à sa partie supérieure avec la chambre de vapeur. Un autre godet graisseur s'ouvre au-dessus de cette chambre. Les machines de ce genre marchent avec rapidité ; elles font cent
'à deux cents tours par minute. Le mouvement en est très-doux; elles occupent fort peu de place et n'ont pas d'organes extérieurs.