Annales des Mines (1875, série 7, volume 7) [Image 241]

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AUX ÉTATSUNIS.

APPAREILS PERFORATEURS A DIAMANTS francs.

Main-d'oeuvre Matières explosibles. Réparations Diamants

225,00 170,00 118 16,0"0

Huile et éclairage. Divers.

159,50 50

Total

484,00

On a fait en moyenne pendant cette période 4",57 par semaine, au prix de 484 francs le mètre. A la main, il en eût sans doute coûté le même prix par mètre, et l'on n'eût fait que 1m,8o par semaine. Le perforateur marchait de 48 à 64 heures par semaine et exigeait pendant ce temps environ 2 8 litres d'eau par seconde, sous une pression de 6o à 7o mètres. Pendant la première période, il y a eu un retard et un accroissement de dépenses par suite de la difficulté d'avoir de bonnes capsules. Avec les perfectionnements apportés aux perforateurs et un peu plus d'habitude, on arriverait Ans doute à les employer sans qu'il en coûtât plus que si le travail était fait à la main, et avec un très-grand avantage sous le rapport du temps. On ne s'est pas borné, pour les perforateurs à diamants, aux petits diamètres que j'ai indiqués, et qui sont d'ailleurs les plus fréquemment employés, mais on en a construit de dimensions suffisantes pour forer des puits artésiens de o", i5 à om,25 de diamètre. On fait usage dans ce but d'une grande couronne armée de diamants, supportée par des tubes de diamètre correspondant, avec l'appareil d'avancement hydraulique. La machine motrice est à deux cylindres oscillants. On peut voir à l'École des mines de Paris un noyau retiré d'un de ces puits, creusé à WilkesBarre (Pennsylvanie), dans des grès et schistes houillers. En résumé, l'emploi des diarnond drills se répand de plus en plus en Amérique. Ces appareils ne sont plus dans la période d'expérience, mais ils sont entrés dans le do-

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les sondages de reconet panaissance surtout, ils sont extrêmement précieux, au préférables à tous les autres instruments, moins raissent lorsqu'on n'a pas à traverser de couches trop tendres ou où les couches de argileuses; et il y a bien des régions obstacle sérieux, ne cette nature, qui pourraient être un de ne pas reconnaître se rencontrent pas. Il est difficile

!naine de la pratique courante. Pour

voit avec quelle les avantages de ce système, quand on rapidité se fait le percement et combien les accidents sont plus d'ailleurs bien élevé. rares, le prix du travail n'étant

la Un trou de quelques centimètres de diamètre donne sur plus traversées des renseignements

nature des couches précis qu'un sondage à grand diamètre fait au trépan : on suite non intera pu, dans beaucoup de cas, obtenir une sauf des lacunes rompue de témoins des roches perforées, seulement. En Europe, ces appade quelques centimètres fait assez reils commencent à se répandre; les Anglais, rare, les ont empruntés à leurs chers frères les Américains, inet s'en servent beaucoup aujourd'hui. En France, les Il ne génieurs se préoccupent également de la question. unpersonnel reste plus qu'à créer un outillage et à former d'ouvriers, question qui ne manque pas non plus d'une certaine importance. Il faudrait, par exemple, avoir une installation comme celle de la Pennsylvania dianiond Company, qui est propriétaire, pour la Pennsylvanie, du brevet de Leschot, et fait à l'entreprise des sondages et en général toute espèce de travail au rocher. Cette compagnie possède naturellement des ouvriers exercés, et elle a pu perfectionner beaucoup les appareils primitifs. Les notes suivantes, par MM. Lodin et E. Gruner, monplein trent que ces perforateurs ont été employés avec un succès en Bohême.