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MINERAIS DE FER
DU LAC SUPÉRIEUR.
ici la disposition, à moins de reproduire la carte à grande échelle et les coupes nombreuses qui accompagnent l'ou-
suivre sur une longueur de 16 milles (26 kilom.), selon une direction N. 74° 0. Au nord de cette couche, et en dessous
vrage de M. Brooks, qui n'a même pas pu, dans cer-
géologiquement, est une couche de marbre impur, sous laquelle on trouve des traces moins continues d'une seconde couche de minerai, et enfin un large banc de quartzite. Au-dessus de la première couche de minerai indi-
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taines parties de cette mine, suivre nettement les diverses couches, tant elles sont embrouillées. A 2 milles (3 kilom.) à l'est de la mine du lac Supérieur
est la mine Jackson, dont les travaux présentent égale-
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ment une assez grande complication. Ces travaux sont des excavations à ciel ouvert, à parois verticales ; des tunnels à un niveau inférieur servent à l'enlèvement du minerai. J'en donne une coupe (d'après M. Brooks, fig. 5, Pl. I). Au sud de cette mine, on exploite de nombreux dépôts d'hématite brune manganési fere. Tout autour de Negaunee, les recherches et les exploitations sont nombreuses. Enfin, à 5 milles au sud de la mine Jackson, sont les mines de la Cascade range, où l'on exploite un minerai en dalles (flag ore) siliceux, appartenant à la base du terrain huronien. Dans le petit district d'Escanaba, une seule mine est ou-
verte, la mine Smith, sur un gîte d'hématite brune, au milieu de schistes argileux noirs. Dans le district de l'Anse, on exploite à la mine Taylor de l'hématite brune (44 à 57 p. 1 on de fer); à Go mètres au sud, on trouve une couche de minerai de fer et de manganèse contenant jusqu'à 44 p. 100 de l'oxyde de ce dernier métal. Les roches adjacentes sont des schistes argileux et de la diorite. Au N.-E. de cette mine, il y a des exploitations de schistes ardoisiers du même terrain, où l'on voit des traces de minerai de fer. Les minerais de fer se trouvent dans la région de la rivière Menominee en deux bandes séparées par une large étendue de granite laurentien. La bande du sud présente des affleurements d'une couche de minerai magnétique très-régulière, qu'on peut
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quée et au sud, il y a des schistes chloritiques, des schistes argileux et de la diOrite.
La bande du nord, moins longue, est dirigée E.-0. et renferme des minerais magnétiques et spéculaires. Les influences des dépôts de minerais magnétiques sur l'aiguille aimantée sont très-puissantes ; M. Brooks en a fait une étude très-détaillée. La question est intéressante
non-seulement au point de vue théorique, mais aussi au point de vue pratique, car dans les recherches de minerai on se sert beaucoup de l'aiguille aimantée. L'instrument qu'on emploie est une boussole d'inclinaison, dont l'aiguille
est lestée de manière qu'elle se tienne horizontalement sous l'action de la terre seule. sans attractions locales. On observe l'angle d'inclinaison et l'on compte le nombre des oscillations de l'aiguille pendant une minute, pour évaluer l'intensité de la force attractive. L'aiguille aimantée,ne suffit d'ailleurs pas pour déterminer la richesse d'un gîte et indiquer s'il est exploitable : il faut pour cela des fouilles. Le minerai de fer s'exploite le plus souvent à ciel ouvert; les travaux souterrains sont en général peu étendus. Cependant la mine Champion a été ouverte par puits et galeries; il est vrai que l'enlèvement des massifs supérieurs a transformé les travaux souterrains en travaux à ciel ouvert. On fait souvent des découverts considérables (quelquefois jus-
qu'à 12 mètres d'alluvions et 12 mètres de quartzite) pour mettre à nu des couches de minerai. Il faudra cependant un jour, quand les affleurements seront épuisés, arriver à faire des travaux souterrains réguliers. On se trou-