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A DOUBLE EFFET.
MACHINE D' ÉPUISEMENT
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1. Considérations générales sur les machines d'épuisement à double
Leurs avantages au point de vue des frais de premier établissement, de la détente et du nombre de coups donnés par minute. effet.
MÉMOIRE SUR
LA MACHINE D'ÉPUISEMENT A DOUBLE EFFET DU SYSTÈME WOOLF
Des machines à double effet comparées aux machines à simple effet et ce qui les différencie. Le problème de.
Construite par MM. Quillaeg et d° d'Anzin
l'épuisement, du moment qu'on adopte une machine à.
ÉTABLIE SUR LE PUITS TUHAN DES MINES DE BRANDEISL A KLADNO (BOHÊME)
Par M. A. PERNOLET; ancien élève de l'École des mines.
mouvement alternatif avec maîtresse tige. revient toujours à élever un volume d'eau déterminé par coup de piston,, avec des pompes à simple effet n'agissant qu'en descendant puisqu'on emploie des pompes foulantes à piston plongeur. Dans les machines ordinaires '.à simple effet, on résout le
Les machines d'épuisement à double effet qu'on rencontre
problème en faisant la maîtresse tige assez lourde pour
en si grand nombre dans le bassin de la Ruhr où elles ont été appliquées pour la Première fois en 1864, ont reçu, dans ces dernières années, divers perfectionnements qui permettent de les considérer comme la solution' la plus avantageuse, dans bien des cas, du problème à résoudre dans l'installation des grands épuisements.
vaincre toutes lés résistances passives qui s'offrent à sa
Peu connues en France, où elles ont pourtant été signalées
à deux ou trois reprises par M. Burat, ces machines méritent de l'être à tous égards, tant au point de vue des facilités et de l'économie de premier établissement qu'elles présen-
tent qu'au point de vue de la détente prolongée et de l'accroissement de vitesse moyenne qu'elles permettent. Ayant eu l'occasion de voir la belle application que vient d'en faire en Bohême, dans .les houillères de la Compagnie des chemins de fer autrichiens, un constructeur français, M. Quillacq, je crois intéressant pour les lecteurs des Annales de décrire cette machine, en faisant précéder sa description
de quelques considérations générales sur les machines double effet et leurs applications antérieures qu'il m'a été
donné de voir dans le bassin de la Ruhr à différentes époques.
que, une fois soulevée par la. vapeur et abandonnée à ellemême, elle puisse, par son seul poids, déterminer le refour. lement de l'eau dans toute la série des pompes foulantes et descente. Si l'on veut marcher à détente, il faut même augmenter le poids de la maîtresse tige de manière à avoir des masses, en mouvement, suffisantes pour ne pas prendre une
vitesse exagérée au départ sous l'action de la vapeur à pleine pression, sauf à équilibrer, par des contre-poids, cet excédant de poids qui rendrait trop rapide la descente de la maîtresse tige. Ainsi donc, dans les machines d'épuisement à simple effet, qui, en France, sont presque les seules employées, la machine à vapeur doit être calculée de manière à produire en une seule course, la course montante
dans les machines à traction directe,
tout le travail
nécessaire à l'élévation de la maîtresse tige, ce qui conduit à des dimensions de machines souvent considérables. Dans les machines à double eff et, on cherche à répartir également entre les deux courses le travail de l'élévation de l'eau et des résistances passives de manière à. n'avoir que des machines de dimensions moitié moindres. Pour cela, on