Annales des Mines (1875, série 7, volume 8) [Image 113]

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MACHINE D'ÉPUISEMENT

mouvement devenant nulle, les deux surfaces agb et b,c,d,h sont équivalentes. En admettant, ce qui est vrai dans le cas présent, que le diamètre intérieur des tuyaux de refoulement soit égal an

diamètre des plongeurs, et que les deux bras du contrebalancier soient égaux, toutes les masses en mouvement sont sensiblement animées de la même vitesse V, et si l'on désigne par T le nombre des kilogrammètres représentés par l'une des surfaces équivalentes agb ou b, c, cl, h, c'est-àdire la différence entre le travail moteur et le travail résis-

tant, et par P le poids total des masses en mouvement, on aura pour le point m de la course où la résistance devient égale à la puissance, et où par conséquent la vitesse V atteint son maximum ==.

d'où

PV,

2g'

V' = 19,62

A DOUBLE EFFET.

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V est limité à -,7o qui est le maximum admissible dans la pratique. T croît avec la détente, puisqu'il dépend de l'écart existant entre l'effort développé par la vapeur au commencement de la course et l'effort moyen représentant les résistances à vaincre, écart qui sera d'autant plus grand que la détente commencera plus tôt. Au point de vue de la dépense de vapeur, il y a donc avantage à, ce que T ait une plus grande valeur numérique. P peut donc être augmenté sans crainte, et doit même l'être quand la détente est prolongée. De telle sorte que le contre-poids indispensable aux machines à double effet pour

réduire dans les puits profonds le poids libre de la maîtresse tige à la moitié du poids de la colonne d'eau à refouler, se trouve très-favorable à l'emploi économique de la vapeur. L'économie permanente réalisée de ce fait com-

pense :et au delà les frais d'établissement de ce contrebalancier.

Cette formule établit la relation nécessaire entre la vitesse des masses et le travail qu'elles doivent emmagasiner or,

il est reconnu dans la pratique que la vitesse ne peut, sans inconvénient pour la marche des pompes, dépasser 1-43 à im,7o ; il convient donc de rester dans ces limites pour dé-

terniner le rapport . P

Pour avoir un résultat rigoureusement exact, il aurait fallu déterminer le moment d'inertie de toutes les pièces qui

oscillent autour de l'axe du balancier. Mais pratiquement on peut se dispenser de ces calculs fort longs, parce que la plus grande partie du poids du balancier étant concentrée autour de son axe, on peut négliger son influence, et quant au contre-poids, on s'écarte peu de la vérité en prenant pour sa force vive la vitesse de son centre de gravité. Dans la relation qui vient d'être établie,

Dans la machine établie au puits Tuhan, T

17.000 kilogrammètres,

et le poids P des masses en mouvement se compose comme suit

1° Pendant la levée: kilog.

De la maîtresse tige et de ses dépendances. Du contre-poids. Des colonnes d'eau aspirées et soulevées. .

161.200 107.800 6.250

On a donc pour P

275.250

2° Pendant la descente De la maîtresse tige. et de ses dépendances. Du contre-poids. Des colonnes d'eau refoulées On a donc pour P. ...

. .

.

kflog.

.

At.200 107.800 115.500

.

582,500