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DESCRIPTION DE QUELQUES TRANSMISSIONS
PAR CABLES MÉTALLIQUES.
l'inclinaison produit entre les tensions extrêmes d'un même brin est donc, en ce qui concerne le premier relais, qui est le plus incliné de tous, de ok,600 9-,5o = 551,8 pour le
les dépressions et les fissures qui se rencontrent souvent d'un pieu à l'autre. Les moteurs sont établis dans une chambre construite
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câble entier, et de
551,8
= o1,87 par millimètre carré.
63,6 En négligeant l'inclinaison, la flèche qui correspondrait à la tension Cr, = 1 o kilog. serait de im,68. Les garnitures de gorge en gutta-percha, que M. Ziegler avait primitivement adoptées pour Oberursel, ont eu peu de durée, et il les a remplacées par des garnitures en cuir debout qu'il a dès lors exclusivement employées. Cette ville industrieuse est située sur la Schaffouse. rive droite du Rhin, à quelques kilomètres en amont de la célèbre chute. On a cherché à utiliser la force hydraulique que ce fleuve présente dans son parcours le long de la ville. Les travaux exécutés dans ce but de 1862 à 1864 par une société, dont le principal fondateur a été feu M. Henri Moser, de Charlottenfels, constituent un ensemble des plus
remarquables, en raison des difficultés qui ont dû être surmontées (*).
a été établi Un barrage de retenue (Pl. IV, fig. entre les deux rives du Rhin, sur un fond de rocher trèsinégal et déchiré par de nombreuses fissures. Il est formé de pieux en fer rond de om,io de diamètre, revêtus chacun d'une enveloppe en fonte qui y est solidement fixée par des vis. Ces enveloppes portent de fortes nervures sur lesquelles les poutres de bois composant le barrage sont appliquées par la pression du courant. Des précautions spéciales ont dû être prises pour fermer tant bien que mal (1 Sur ces travaux il faut consulter l'intéressante notice publiée par Kronauer, dans la Schweierische polytechnische Zeitschrifl, 1867. Elle fournit peu de détails sur les câbles eux-mêmes. Nous sommes redevable de la plupart de ceux que nous donnons ici à la complaisance d'un savant ingénieur de Schaffouse, M. Amsler,
bien connu pour sa belle invention du planimètre polaire.
dans le lit même du Rhin, du côté de la rive gauche. Le terrain se trouvait là plus propre à recevoir cette construction qu'il ne l'est vers la rive droite, sur laquelle la ville est bâtie. Ces moteurs consistent clans trois turbines Jonval alignées parallèlement à ïaxe du fleuve : leur mouvement est com-
muniqué par engrenages coniques à un arbre horizontal, dont l'axe se trouve dans le plan qui contient ceux des turbines. Les roues d'angles montées sur celles-ci peuvent être abaissées ou élevées à volonté, ce qui permet d'arrêter n'importe laquelle des turbines en laissant fonctionner les autres.
Du bâtiment des moteurs part un canal de fuite qui, étant
placé dans le lit du fleuve, est complétement fermé. Au commencement il est en maçonnerie et voûté sur une ion -
gueur de 15m,6o. Sur le reste du parcours, il est creusé dans le roc et recouvert d'un solide platelage. L'existence de crevasses transversales à sa direction a beaucoup ajouté aux difficultés de cet ouvrage. Le travail net des 5 turbines réunies est de 750 chevaux, dont 485 sont utilisés maintenant. Sur ce nombre, i 52 che-
vaux sont détachés pour êltre envoyés, partie sur la rive gauche par un axe rigide, partie sur la rive droite par un petit câble qui traverse le Rhin un peu en aval des grands câbles dont il va être question (*). Le surplus, soit 53i chevaux, est l'objet de la transmission principale à destination
des usines de la ville. Elle se fait par l'intermédiaire des stations de relais P P P, et P jusqu'à la station extrême P et comprend 5 relais dont le premier traverse le Rhin tandis .que les quatre autres longent la rive droite. Leurs
longueurs sont : des turbines à P 1 7°' ,6; de P, à P (*) Ces dérivations ne sont pas indiquées sur la fig. 1, PI, IV.