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DESCRIPTION DE QUELQUES TBANSMISSIONS
PAR CABLES MÉTALLIQUES.
et d'utiliser la force obtenue dans des usines à créer sur le plateau qui s'étend près de la station de Bellegarcle (Ain),
La turbine n° 1, la plus rapprochée de la rive droite de la Valserine, sert de moteur : i° à une usine pour l'élaboration des phosphates de chaux fossiles (*); 2° à des pompes élévatoires destinées à fournir, soit à cette usine, soit à tout le plateau, l'eau nécessaire ; 3° à une parqueterie. Le mouvement de cette turbine, qui marche à raison de 90 tours par minute, se transmet par un engrenage conique
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entre le cours du Rhône et le chemin de fer de Lyon à Genève.
La difficulté était de trouver l'emplacement nécessaire dans les montagnes qui descendent à pic jusqu'au bord du Rhône. Pour établir les moteurs, il a fallu emprunter le lit même de la Valserine à l'endroit où ce torrent rejoint le Rhône. Pour amener l'eau motrice à cet endroit, on a dû creuser dans le rocher un tunnel qui marche parallèlement au Rhône à peu de distance de ce 'fleuve (Pl. V, fig. 1).
Il est calculé pour débiter 60ms d'eau par seconde; la chute à la 'sortie est en moyenne de 1 im,5o. L'emplacement disponible à l'embouchure de la Valserine étant in-
suffisant pour recevoir tous les moteurs que l'utilisation de cette énorme force nécessiterait, il est question pour l'avenir de diriger le surplus du volume d'eau par un second tunnel sur un point où l'on aura la place de l'utiliser, et où l'on disposera d'une chute de 18 mètres.
Pour le moment on n'en est pas encore là, et sur les
six turbines qui pourront trouver place à la sortie du tunnel
actuel, deux seulement sont établies. Elles sont du système Jonval et d'une force nette de 63o chevaux chacune. Le massif de maçonnerie qui les contient, et qui est déjà aménagé pour recevoir dans la suite les quatre autres, s'appuie sur le pied de la montagne dans laquelle le tunnel est creusé, c'est-à-dire sur la rive gauche de la Valserine. Le parement de droite du tunnel se continue par un mur qui règne parallèlement à la longueur du massif et vient rejoindre l'extrémité de celui-ci par une courbe, en circonscrivant ainsi un bassin d'alimentation pour les turbines. La Valserine coule contre le parement extérieur de ce mur et vient ensuite se précipiter dans le Rhône en passant sous un pont 'qui 'donne accès au bâtiment des moteurs.
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à l'arbre horizontal a (Pl. IV, fig. 8), et de celui-ci par un autre engrenage à l'arbre b. Ces deux arbres sont, le premier perpendiculaire et le second parallèle à la face ion gitudinale du bâtiment et font chacun 70 tours par minute. L'arbre b commande deux pompes, chacune par l'intermédiaire d'un pignon et d'une roue dentée. Pour le moment,
on ne fait fonctionner qu'une seule pompe qui élève par seconde 66 litres sous une pression de 72 mètres. Cet arbre est destiné à être prolongé de manière à pouvoir être au ibesoin commandé par la turbine n" 5 quand elle sera installée.
Quant à l'arbre a, il porte les deux poulies A et A' qui sont l'origine de deux transmissions parallèles, mais indépendantes l'une de l'autre, ayant pour direction commune la
ligne droite tendant de la turbine à l'extrémité nord de l'usine à phosphates. La longueur de cette ligne, environ
goo mètres, est subdivisée en six relais par les cinq stations Pa, Pb, Pe, Pd, Pe, montées sur piliers de maçonnerie, dont les deux dernières sont situées sur la rive gauche du Rhône, lequel est par conséquent franchi deux fois par le câble. Le _plus court des relais est l'avant-dernier, le plus long est le (*) L'exploitation de la force motrice et celle des phosphates appartenaient dans l'origine à deux sociétés différentes qui se sont ensuite fusionnées sous le nom de Compagnie générale de Bellegarde. Nous devons la plupart de nos renseignements à l'obligeance de M. Sarrut, ingénieur au service de cette compagnie, et ancien élève de l'École des mines.
On trouvera aussi des données sur l'ensemble de l'entreprise et notamment sur les turbines dans le journal anglais The Engineer, mars, avril et 1-7"