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DESCRIP.TION Jr PROJET
rivières n'étant jamais exemptes de sable, etc., on éprouve d'e fréquents ennuis avec les pompes à clapets ou à soupapes. A la sortie du corps de pompe, l'eau s'élève dans un tuyau de im,630 de longueur se raccordant à bride et boulons à un tuyau cintré, décrit avec un rayon de 0',60, débouchant dans une bâr...he en fonte ; ce tuyau cintré est soutenu par un étrier en fer fixé à la panne de la charpente. La bâche en fonte a i"',50 de longueur, om,6o de largeur et 1 mètre de hauteur, soit une capacité de 9oo litres, et elle pèse environ 75. kilog. ; elle porte en dessous Une tubulure de om,26 de hauteur et dio millimètres de diamètre intérieur recevant, au moyen d'une bride et 5 boulons, un tuyau vertical en fonte de même diamètre et de lm,20 de hauteur réuni aussi avec bride et 3 boulons à la tubulure d'un tuyau de rn,o5 de
longueur: Ce dernier tuyau est incliné et il reçoit un coude en fonte de même diamètre, décrit avec un rayon de 0',50, auquel est fixé un tuyau à tubulure de t"',3o de longueur ; à la tubulure de ce dernier tuyau est adaptée une pièce en fonte appelée la goulotte déversant l'eau sur le glacis (n) ou plan incliné sur lequel on déverse le minerai pour être bocardé (fig. i des Pl. VI et VII). Cette pièce en fonte ou goulotte a un orifice de sortie de om,85 sur 70 mil-
limètres et pèse environ 50 kilog.; elle est munie d'un papillon ou
registre pour donner la quantité d'eau voulue, le reste étant dirigé par la conduite 7: sur le minerai enlevé par les dragues afin de le mieux laver. (Voir la fig. 1, Pi. VI.) Le bâti de la pompe est fixé, au moyen de 8 boulons à clavettes, sur une pierre de taille de 1-,Lio de longueur, om,60 de largeur et om,80 de hauteur, engagée de o',7io dans une maçonnerie en moellons avec mortier de chaux hydraulique. La bâche en fonte repose sur 2 chevalets en bois de chêne composés chacun comme il suit: i seuil de ,-,60 sur i6/20 ;m. chapeau de om,88 sur 16/16; 2 jambes ayant ensemble 5',20 sur 12/iti. Ces chevalets sont reliés entre eux par deux traverses semblables ayant chacune om,6o de longueur sur 10/12.
L'eau ayant servi à la préparation du minerai de fer sort de. la huche du patouillet par un canal en maçonnerie de 2 niètres de longueur, om,tio de largeur et om,20 de hauteur (..), fig. 1, Pl. VI); le niveau du radier de ce canal se trouve à o"',.,25 en contre-bas de l'axe de l'arbre du pa.touille,t, c'est-à-dire au niveau de l'entrée de l'eau dans la huche. Il convient de mettre toujours la sortie des eaux sales du côté de la pile afin d'éviter de jeter du minerai dans la rivière ou dans les
bassins d'épuration. Cette sortie se trouve très-souvent du côté
D'UN ATELIER DE LAVAGE DE MINERAI DE FER.
527 opposé et il en résulte que, le minerai étant soulevé par les barreaux du patouillet, une partie s'échappe avec le courant et que la tête des bassins d'épuration renferme toujours beaucoup de minerai. Le canal de sortie se raccorde à une conduite en fonte de 5o mètres de longueur en tuyaux de descente de 245 millimètres de diamètre intérieur, pesant environ ,..650 kilog. et débouchant dans les bassiné d'é,p uration.
Bassins d'épuration.- Les bassins d'épuration, pour les ateliers de lavage de minerai de fer, sont des récipients creusés dans le sol ou établis en relief et dans lesquels les eaux saturées de matières terreuses vont séjourner pourse clarifier. Dans l'espèce, le premier bassin, dit de dépôt, a une longueur développée de 158 mètres et une largeur de 29 mètres, soit une surface de 58 =11.582m2 mesurée à la partie inférieure des digues. A sa sortie de ce premier bassin et pour se rendre dans le deuxième bassin dit de clarifica-
tion qui a 79 mètres sur 29 mètres, soit une surface de 2.291'7, l'eau passe sur un déversoir en maçonnerie de moellons avec mortier de chaux hydraulique ayant 2',60 de longueur, ci',8o de largeur et im,50 de hauteur couronnée par une tablette en pierre de taille de orn, Io d'épaisseur surmontée d'un madrier en chêne de 2 mètres de longueur, 0'00 de hauteur et o',20 de largeur dont la crête se trouve à 0m,20 en contre-bas de la plate-forme des digues d'enceinte. Après avoir parcouru ce dernier bassin, pour achever de se débarrasser des matières terreuses qu'elle tient encore
en suspension et qui sont les plus légères, l'eau passe sur un deuxième déversoir semblable au précédent, mais ayant seulement i",6o de longueur et également surmonté d'un madrier en chêne de om,lo d'épaisseur dont la crête se trouve aussi à 0m,20 en contre-bas de la plate-forme des digues. Ces déversoirs présentent généralement les débouchés suivants : 2 mètres pour le premier et 1 mètre seulement pour le second. Le curage des bassins d'épuration et une charge très-onéreuse (*), et pour faciliter ce travail, qui doit avoir lieu annuellement, il est très-convenable et nous dirons même indispensable, lorsqu'on dispose de vastes terrains, d'avoir deux jeux de bassins afin de pouvoir laisser dessécher les n'orées pendant plusieurs mois avant de les enlever. Le fond de ces bassins doit être horizontal, et la force des digues est en raison de la nature du terrain. Dans la Haute(*) Dans l'arrondissement de Vassy, il y a des ateliers de lavage où cette opération revient à zr,8o par mètre cube de minerai lavé, soit à environ 2r,75 par tonne de fonte.