Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
DIVERS MODES DE STRUCTURE
DES ROCHES ÉRUPTIVES.
Sir D. Brewster ("815-1835), William Nicot (1828), M. H. Clifton Sorby (1) (1848), ont poussé à un haut point de perfection ces investigations Spéciales, dont les résultats inattendus prennent de jour en jour une signification plus importante (2). Cependant l'étude des particularités microscopiques de chaque espèce minérale se poursuivait patiemment, grâce aux monographies de MM. G. Rose,, Th. Scheerer, Des
Lasaulx (1), dans des. ouvrages classiques ou qui le devien-
558
la puissance du microscope
vom Bath, Tschermak , Zirkel , Laspeyres , E. Weiss, .Kenngott, Rosenbusch, Streng, Doelter, Mal, Stelzner, etc. On était parvenu à réduire les roches les plus dures, comme aussi les plus friables, en plaques Cloizeaux ,
minces transparentes, d'une épaisseur moyenne de on"»,o25
à o--,005, sur une surface dépassant souvent un centimètre carré (5). Désormais l'examen microscopique des roches pouvait porter sur les plus petits détails de structure sans en altérer les minutieuses particularités. 'Grâce à remploi du microscope polarisant, on disposait d'un délicat procédé d'analyse, séparant des pâtes amorphes les substances cristal-
lisées, et permettant le pins souvent de déterminer la nature minéralogique de chaque cristal. Aussi, dès Tors, les travaux importants, relatifs aux structures des roches, se succèdent rapidement : MM. Zirkel (4), Vogelsang (5), Rosenbusch (6) et tout récemment M. von
559
dront, ont résumé leurs propres découvertes et celles des savants qui cultivent la nouvelle science. Dans un récent travail, M. Folique (2) fait ressortir l'importance de ce mouvement scientifique en Allemagne et en Autriche, et le nombre croissant des chaires de pétrographie microscopique fondées dans la plupart des universités d'outre-Rhin et même dans celle de Strasbourg. Chaque année, des thèses de doctorat remarquables (3) nous viennent de Ces foyers scientifiques et témoignent des fortes études qu'ils comportent. Les instituts géologiques complètent leurs publications par la monographie des principales roches du pays, accompagnée de dessins représentant leurs plaques minces, vues à divers grossissements (4) . Désormais la pétrographie possède des moyens d'observation, de description et' de discussion aussi délicats que la paléontologie ; car les dessins qui représentent les différentes roches en sont carac-
téristiques et peuvent atteindre, grâce aux procédés de gravure héliographique, à une finesse extrême. Les récentes études se sont d'abord attaquées aux roches volcaniques et basiques qui ont -donné une riche moisson de faits nouveaux, et dont la composition minéralogique s'est montrée plus variée que ne le faisaient supposer l'examen à l'oeil nu et l'analyse chimique.
Les pechsteins ont aussi attiré l'attention des auteurs (l) On the microscopical structure or erystals, indicating, the origin of minerais and rocks. Quart. Journ. of the geolog. Soc., London, novembre 1858, XIV, 453.
(2) M. Zirkel considère les inclusions comme caractéristiques; sous leurs divers aspects, des divers iig,es des roches. (5) Witharn avait, dès 1855, employé ce procédé pour l'étude des bois fossiles; M. Sorby l'appliqua avec succès aux roches en 185o.
Lehrbuch der Petrographie, Bonn, 1866. Die Miltrosk. Beschaffealteit der Mineralien und Gesteine, Leipzig, 1875. Philosophie der Geologie, Bonn, 1867. Mikrosk. Physiographie, etc., Stuttgart, 1875.
Elemente der Petrographie, Bonn, 1875. Revue scientifique, 20 février 1875, 805.
Haarmann, Sur les mélaphyres, 1872. Baranowski, Sur les granit-porphyres, 1873. Kalkowsky, Sur les pechsteins et les felsil-porphyres, 1874. On peut citer, comme modèle de ces récentes publications, les études de M. Boricky sur les basaltes et les phonolites de la
M. Rosenbusch concourt à un travail d'ensemble sur l'Alsace-Lorraine, dont le premier fascicule a déjà paru, Strasbourg, 1875. Bohême, PraÉ.,, 1870-1874.