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DIVERS MODES DE STRUCTURE-
DES BOCHES ÉRUPTIVES.
lèlem.ent ou perpendiculairement au rayon du sphérolite qui passe par chacun d'eux ; une pareille orientation suppose que cet axe optique coïncide avec un axe de symétrie des petits cristaux entraînés dans les zones successives de concrétion; et c'est en effet le cas du quartz. Mais il nous
sieurs pâtes vitreuses d'un grain et d'une couleur variés; la fluidalité de chacune d'elles ne paraît pas correspondre avec celle de la voisine, de telle sorte que l'aspect général
suffira de rappeler que le cristallin de l'oeil de certains poissons et le verre comprimé (p. 5.51) présentent les mêmes phénomènes, pour mettre en garde contre ce que l'hypothèse précédente pourrait avoir de trop général. Les cinq structures déjà énumérées peuvent être étu-
taux en débris. Les porphyres violets d.'llérival (val d'Api), dont la pâte s'éteint presque entièrement sous les Nicols croisés, présen-
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est celui d'une brèche à éléments très-menus, dont les diverses pâtes englobent indifféremment les anciens cris-
tent un bel exemple de brèches analogues, et à part leur couleur et leur cassure trachytique, ils rappellent beaucoup au microscope la structure de certains pechsteins de
diées dans leurs combinaisons réciproques, à propos du pro.
morphisme des roches vitreuses et notamment des pechsteins ; nous allons discuter l'ordre de production des tex-
la Saxe (Spechtshausen, etc.); la fig. 1, Pl. VIII, représente fidèlement leur apparence à la fois fluidale et bréchiforme. La plupart des auteurs allemands ont considéré les granulations opaques comme produites aux dépens de la pâte vitreuse primitive par des actions secondaires, dont les canaux naturels auraient été les zonesmêmes de la fluidalité.
tures, que MM. Zirkel (1), vom Bath (2), Vogelsang (5), von Lasaulx. (4), et tout récemment Kalkowsky (5) ont rapportées à des phénomènes de dévitrification. Combinaisons des divers modes de promorphisme des roches vitreuses.
Structure fluidale et granulations opaques.
Pour nous, au contraire, ces granulations sont promorphiques, dans le- plus grand nombre des cas, et nous ferons observer que cette hypothèse s'accorde mieux avec l'état
Toutes les
roches vitreuses se chargent, par places, de grainé opaques d'une couleur brune, jaune ou rouge et de grosseur variable, que on rapporte habituellement aux différents
bréchiforme d'un grand nombre de pechsteins ou les actions secondaires sont antérieures à la formation de la
brèche, c'est-à-dire à la consolidation définitive de la roche, et alors on ne peut leur conserver leur nom ; ou elles sont postérieures à cette consolidation, et l'on s'explique diffi-
oxydes de fer; ce fin pointillé s'aligne en chapelets, dessinant les diverses zones de la fluidalité, et l'on voit nette-
ment la pâte vitreuse se colorer en brun plus ou moins foncé, au voisinage de ces traînées, et se décolorer dans leur intervalle. Ln grand nombre de pechsteins sont composés de plu(i) Ueber die glasigen und halbglasigen Gesteine, I. c. (s) Geogn. Miltheilungen über die Eugandischen Berge, ZIschft. d. cl. geol. Gesell, XVI, 461, 1861i. (5) Philosophie der Geologie. (h) Boches de l'Auvergne, 1. C. (51 illihroskopischeUntersuchungen von Felsiten und Pechstelnen Sachsens, "Wien, 18711
cilement comment elles ont pu donner un aspect si constant à chacun des différents verres qui composent la brèche et dont les débris sont isolés les uns des autres. Plusieurs des faits décrits par Vogelsang (1), notamment
l'accumulation relative de ces granulations sur certaines. faces des cristaux anciens en débris, du dite des remous de la fluidalité, semblent même témoigner qu'elles sont .
antérieures au mouvement fluidal. (1) Philosophie der Geologie, 1. c., 152..