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DIVERS MODES DE STRUCTURE
DES ROCHES ÉRUPTIVES.
Structures pétrosiliceuse, fiuidale et microlitique; pet lite
de illinik. - Il est en général assez difficile de déterminer les relations qui existent entre les structures microlitique et pétrosiliceuse ; cependant certains échantillons de la pe,rlite de Hlinik (Hongrie) présentent avec une netteté suffisante la combinaison de ces.deux structures, et en même temps une fluidalité très-développée.
On peut y distinguer (fig. 2, Pl. VIII), trois espèces de promorphisme pétrosiliceux, savoir : De fines traînées entièrement parallèles au mouve-
ment fluidal et qui ne se distinguent de la pâte vitreuse que par leur apparence très-légèrement nuageuse ; elles ont une légère action sur la lumière polarisée, et présentent un chatoiement sur lequel nous insisterons plus loin. Une substance, peu translucide, estompée en brun foncé et nettement séparée de la pâte ; sa direction générale est aussi celle de la fluidalité, mais elle paraît y avoir obéi moins docilement que les traînées précédentes, et ses lambeaux, souvent discontinus, ont des formes très-irrégulières. Enfin des sphérolites, nettement radiés, qui semblent postérieurs aux lambeaux précédents, sur lequels ils paraissent souvent se mouler. Nous étudierons surtout ici les relations que présentent dans ces roches les structures microlitique, pétrosiliceuse et !bidule.
M. Zirkel (i) a signalé l'abondance extraordinaire de petites productions microlitiques qui se développent dans leur pâte vitreuse ; il a nettement décrit la belle structure fluidale par microlites qui en résulte, et il ajoute « qu'au-
tour des petits sphérolites, les courants de bélonites se divisent visiblement en deux bras pour les contourner » (1)
.
Illikroskop. Beschaffenheit, I. c., 367.
Trachyte und Rhyolithe der Umgebung bon Tokay. Joltrb. d. geolog. Reichsanstaltes, 89, '866. Cs. Szabô,
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Les échantillons que nous possédons des roches de Hlinik, ne nous ont pas présenté des apparences aussi simples., d'où l'on déduirait la postériorité de la structure tluidale au promorphisme pétrosiliceux. A un grossissement de 250 fois, les microlites allongés et
rectangulaires se distinguent aisément ; nous les avons vus nettement pénétrer dans les traînées et dans les sphérolites pétrosiliceux, sans déviation sensible. Ce fait est surtout frappant dans les sphéro lites, dont la structure radiale se décompose aux forts grossissements en petits corpuscules allongés et sinueux, qui se distinguent facilement des microlites et en coupent la direction successivement sous tous les angles.
Il ne nous a pas paru que les microlites fussent même influencés, malgré leur petite taille (en moyenne omm,oi8 longueur, sur omm,002 de largeur) , par la structure radiale ou concrétionnée de la substance pétrosiliceuse ; cette structure est donc due à des mouvements moléculaires, dont la petitesse est négligeable par rapport à la masse de chaque microlite ; car nous ne doutons pas que la formation des microlites ne soit ici antérieure à celle de la substance pétrosiliceuse.
Un autre fait important à retenir, est que les mêmes microlites ont obéi au mouvement fluidal aussi bien dans les sphérolites que dans la pâte vitreuse la matière pétrosiliceuse, ou du moins les éléments qu'elle englobe, ont donc été entraînés et orientés par ce mouvement, et sa contraction définitive aussi bien que les formes extérieures souvent globuleuses qu'elle affecte, sont postérieures à la fluidalité. D'autre part, il nous paraît impossible d'admettre quelepromorphisme pétrosiliceux n'avait pas pris naissance avant la fin du mouvement fluidal; car certains lambeaux pétrosiliceux sont à la fois entraînés dans leur ensemble et disloqués par places ; on peut même saisir dans les courants