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DIVERS MODES DE STRUCTURE
une double paroi et sont fortement ombrées à l'intérieur, comme si elles étaient vides. Plusieurs trichites ne se résolvent pas en éléments plus
petits, et forment de longs poils aigus, transparents, d'un bleu clair. A côté de ces productions allongées, on rencontre plus
rarement quelques disques circulaires, également transparents, d'un vert très-pâle; ils sont tantôt homogènes, tantôt doués d'un double noyau plus foncé, en forme de deux demi-cercles juxtaposés par leurs diamètres. Ces petites productions rappellent beaucoup certains cristallites du carbonate de chaux (1), et appartiennent vraisem blement à la substance verte stéatiteuse des fissures perliti ques.
Enfin on trouve par places quelques petits microlites
plus longs que larges, à pointements surbaissés, qui se groupent assez irrégulièrement autour de noyaux anguleux d'un noir opaque.
50 Le même gisement présente des variétés dans lesquelles le promorphisme est beaucoup plus développé ; la fig. 6, Pl. IX, représente l'une d'elles (2) dont la pâte, par sa couleur et sa cassure, rappelle entièrement le jaspe sanguin.
L'analogie se poursuit au microscope; la pâte s'y montre
nettement concrétionnée et rougie, suivant des zones de coloration variable, par un pointillé de fines granulations. Elle ne s'éteint que partiellement sous les Nicols croisés, et paraît alors semée de points brillants, que la rotation de la
plaque déplace, sans altérer l'éclairement général : on a donc affaire à une polarisation d'agrégat, comme la calcédoine en présente fréquemment. On remarquera que les cristaux en débris, de petite taille, sont ici très-nombreux (i) Vogelsang, Sur les cristallites, I. c., Pl. IV et V. (2) Nous devons cet échantillon à l'obligeance de M. Potier, ingénieur des mines, qui l'a recueilli au voisinage des pechsteins.
DES ROCHES ÉRUPTIVES.
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et assez uniformément répartis ; ils se composent de quartz
et de sanidine. Plusieurs de ces cristaux présentent, par réflexion, une belle couleur bleue ou azurée, chatoyante, comme la sanidine des porphyres bruns de Lugano (1). Cette illumination est produite par la réflexion de la lumière suivant une seule direction ; elle n'est pas inégale comme les reflets.cle l'opale, et se conserve intégralement dans les plaques minces. Un examen attentif permet de la rapporter aux cristaux de sanidine à l'exclusion de ceux de quartz, bien que la substance chatoyante ne paraisse pas toujours se cliver sous le coup de marteau. En effet, au microscope, elle est traversée par de nombreux plans de clivage qu'un grossissement de 1.400 fois décompose en petits corpuscules opaques, allongés, sinueux ; sur les bords des cristaux en débris, les plans dans lesquels ces corpuscules se disposent, sont très-rapprochés. Bien que presque tous les cristaux de sanidine soient chatoyants, ces très-petits corpuscules sont le seul caractère constant qu'ils présentent ; on ne peut donc attribuer ici, non plus qu'à Lugano, ce reflet à de petites lamelles de fer oligiste, comme on l'a fait dans plusieurs cas analogues (2). La sanidine, d'ailleurs très-pure, contient en outre çà et là de belles inclusions vitreuses, déjà visibles à un grossissement de 250 fois, et de petites vacuoles sphériques allongées ou même capricieusement coudées. Le quartz contient un grand nombre d'inclusions liquides à bulles mobiles.
On remarquera dans cet exemple que, s'il fallait rapporter à des actions secondaires la transformation de la (3.) Bulletin de la Société géologique de France, 50 série, t. II, Ce reflet chatoyant bleu des cristaux de sanidine 1.95, 18711. paraît être assez général dans les porphyres analogues (Slebenlehn , etc.). (s) Cs. Rosenbusch, illikroslc. Physiographie, 335.
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