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DIVERS MODES DE STRUCTURE
DES ROCHES ÉRUPTIVES.
série des âges géologiques, nous paraissent devoir lui attribuer une cause plus générale que ne seraient des conditions toutes locales de gisement; en tout cas, mainte roche se montre sphérolitique en des points qu'on ne peut considérer comme voisins de son affleurement primitif. Nous mentionnerons ici que M. Zirkel, dans l'attaque des lamelles d'un pechstein par l'acide fluorhydrique, a obtenu, à côté de rnicrolites allongés, de petites formations hexagonales un peu étirées dans un sens, qui, à un grossissement de 1.000 fois, ont présenté des croix noires sous les Nicols croisés. Nous résumons, dans le tableau qui suit, Résumé. l'ordre de succession qui nous paraît exister entre les diverses structures précédemment étudiées
Désormais nous devons nous attendre à voir l'examen microscopique multiplier singulièrement le nombre des roches qui mériteront la dénomination de micro-pyromérides, et d'autre part les micro-pyromérides seront considérées par nous comme des passages entre les roches vitreuses et celles où les forces cristallines se sont plus
10) Épanchement de la roche à Pâte fondue avec cristaux anciens en débris. l'état fluide. Granulations opaques. Cristallites et Microlites. 2") État pâteux. 1\latière pétrosiliceuse et SphéPromorphisme. rolites. , Structure fluidale. Fendillement. Structure perlitique. 30) Consolidation définitive. Actions secondaires et d'exsuda tion (stéatite, calcédoine, etc.).
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entièrement développées. L'étude des pyroméricles à grands éléments a, depuis longtemps, exercé la sagacité des géologues; Al. Brongniart (1), MM. Roth (2), Delesse (5), Virlet (4) , ont successivement abordé ce sujet et fourni de précieuses indications à leurs
successeurs. Les analyses chimiques ont notamment fait ressortir avec la plus grande netteté l'excès de silice constamment caractéristique de la substance des globules. En 1871, M. Stelzner (5) signale le porphyre de Korgon (Altaï) comme contenant de beaux sphérolites microscopiques avec croix noires à reflets bleuâtres, sous les Nicols croisés ; il attribue les reflets à un dichroïsme de la substance sphérolitique. M. Groth étudie le phénomène au point de vue optique, en donne une explication que nous avons
SUITE DE LA STRUCTURE SPHÉROLITIQUE AVEC GLOBULES IMPRÉGNÉS
rapportée plus haut (p. 555), et découvre que par la rotation de l'analyseur on fait apparaître une seconde croix de couleur complémentaire jaunâtre, beaucoup moins intense que la croix primitive, et douée d'un mouvement de rotation deux fois plus lent que le Nicol, de telle sorte que
DE SILICE EN PARTIE AMORPHE.
ses branches ont décrit 45°, quand les Nicols sont parallèles.
B.
Porphyres et miero-pyromérides.
L'étude des roches vitreuses nous a conduit à cette conclusion que les propriétés de la silice en excès, imprégnant la matière pétrosiliceuse, y prédominent et masquent les
autres éléments du mélange. Une des premières conséquences pratiques vérifiées par l'observation a été de rattacher intimement aux pechsteins plusieurs pyroméri des présentant à l'oeil nu les phénomènes globulaires.
(1) Essai sur les orbicules silicelaxj, Annales des sciences naturelles, t. (Q) Die Kugelform in Mineralreiche. (3) Recherches sur les roches globuleuses, I. c. Sur la pyro-
méride des Vosges, Bulletin de la Société géologique de France, t. IX, 175, 1852.
(h) Sur la formation des oolithes et des masses globulaires en général, Bulletin de la Société géologique de France, 2' série, t. XV, 190, /856. (5) Gesteine des Altaï, I. c. TOmE VIII, 1875.
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