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DIVERS MODES DE STRUCTURE
sont comme noyés dans le quartz du centre. Enfin un bourrelet, finement nuageux et comme houppé, sert de support et de bordure à cette sorte de boutonnière ; c'est dans ce bourrelet que la lumière polarisée décèle constamment de nombreux sphérolites avec croix noires, souvent fort beaux et d'assez grande taille. La fig. 9, PI. IX, donne un exemple de ces boutonnières observées dans un porphyre du Haut-Mont, près Montreuillon (Nièvre) . Mais la plus belle plaque mince en ce genre nous a été fournie par le porphyre de Tharandt en Saxe ; la fig. 8,
Pl. IX, montre que les microlites d'orthose y forment par places, autour de noyaux opaques ferrugineux, de vraies étoiles rayonnées. D'autres fois ils s'implantent radialement sur les sphérolites eux-mêmes ; à la lumière polarisée, les
croix noires se propagent au loin clans la pâte et sont d'une grande netteté. Ici encore la matière des sphérolites se présente bien comme un état de transition entre les zones amorphes et les parties entièrement cristallisées des porphyres fluidaux ; la consolidation définitive des éléments de la boutonnière paraît un peu postérieure à la fluidalité. CHAPITRE VI. STRUCTURE SPHÉROUTIQUE AVEC GLOBULES IMPRÉGNÉS DE QUARTZ CRISTALLISÉ.
Dans sa thèse de 1874, M. Kalkowsky fait observer (1) que plusieurs des porphyres de la Saxe paraissent, dans la lumière naturelle, chargés de sphérolites bien radiés qui, sous les icols croisés, perdent entièrement ce caractère pour s'éteindre en trois, quatre ou plusieurs parties juxtaposées, sans cl' ailleurs présenter le phénomène de la croix (2) . (t) Porphyres et pechsteins de la Saxe, l. c., 48. -M. Kalkowsky
DÉS ROGUES ÉRUPTIVES.
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Cette intéressante observation demandait à être complétée ; un grand nombre des porphyres que nous avons étudiés, présentent à ce point de vue des apparences assez instructives pour élucider la question complexe des sphérolites dénués de croix. Les fig. 11, 12 et 15, Pl. X, représentent des porphyres des environs de Lugano (Morcote) et du Morvan (les Forges près Saint-Honoré, la Porte près Sainte-Pérouse) (s), dans lesquels la pâte est semée de sphérolites nettement radiés à
la lumière ordinaire ; plusieurs ont pour centre un débris de quartz ancien, souvent très-cassé et très-corrodé. Les sphérolites isolés dans la pâte sont parfois entièrement arrondis; mais on en voit aussi à sections polygonales; quand la substance sphérolitique entoure les débris de quartz ancien, elle en reproduit habituellement les contours, car son épaisseur est constante. Les fig. 12 et 13 reproduisent fidèlement ces diverses apparences. Sous les Nicols croisés, la plupart de ces sphérolites s'éteignent en une fois, quelques-uns en deux ou trois parties différentes. Mais le fait dominant est que l'extinction des
débris centraux de quartz ancien se produit en même temps que celle de leur couronne ; l'observation est des plus aisées et ne souffre pas d'exceptions.
Il y a plus : la matière sphérolitique, vue à de forts grossissements, est traversée par un lascis de petites veinules claires qui se colorent des mêmes teintes de polarisation que le quartz central ; à un grossissement de 1..400 fois, on y découvre quelques inclusions liquides à bulles mobiles. Le phénomène, envisagé dans son ensemble, ne nous pa-
raît susceptible que d'une seule explication
la 'matière
cite notamment l'argilophyre de Dobritz, près Meissen (Triebischthal).
(2) Sphérolites cumulaires de M. von Lasaulx; Pétrographie, 111, 1875.
(i) Les porphyres de Lormes à grands cristaux, de la Muldene Bette, près Freïberg (Saxe), de Maroggia, près Lugano, de Sillé-leGuillaume, etc., présentent le même phénomène.