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DIVERS MODES DE STRUCTURE 594 pyramidés de quartz des elvans sont comme guillochés à la
surface, et le mica blanc en tapisse les plus petites anfractuosités. Le mica blanc a été signalé dans un grand nombre de roches récentes ( i) , et plusieurs auteurs ne le considèrent plus comme exclusif aux roches anciennes. M. Cohen le si-
gnale dans le porphyre du Wagenberg (Odenwald) (2), M. Kalkowsky dans plusieurs des porphyres de la Saxe, et notamment dans celui de Freiberg (Himmelfahrt, Muldene Hütte) (5). Ce dernier exemple nous paraît douteux ; nous avons recueilli sur place de nombreux échantillons de ce porphyre
et leur étude microscopique nous induit à le rapprocher en tous points du porphyre de La Porte, près Sainte-Pérouse (Nièvre), dont la fig. 12, Pl. X, est une reproduction ;
c'est une roche sphérolitique avec globules à extinction, noyés dans une pâte granulitique. La substance claire, micacée, qui se pare, sous les Nicols croisés, des plus brillantes couleurs et que contiennent un grand nombre d'autres por-
phyres de même nature (4), nous paraît être du talc; nous avons décrit ailleurs (5) les caractères qui nous y induisent. En fait, la distinction entre le talc et le mica blanc est des plus délicates au microscope ; ainsi M. von Lasaulx a signalé du talc dans l'elva.n de Pranal où nous croyons avoir vu du mica blanc. On ne peut affirmer la nature de l'un de ces deux miné-
raux que lorsqu'il se trouve, dans la roche étudiée ou dans ses congénères, à l'état de cristaux macroscopiques, avec leurs propriétés bien connues et bien définies : or, (i) Von Lasaulx, Éléments de pétrographie, 1. c., p. 59.
Odenwald, I. c., p. ilo. Porphyres de la Saxe, 1. c., p. 43. Porphyres de la Chaise, prés la Coloncelle, de Sillé-le-Guillaume, de Saint-Cermain-Layal, etc. Caractères microscopiques des roches acides, 1. c., p. 2IR.
DES ROCHES ÉRUPTIVES.
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nombre d'elvans contiennent du mica blanc en abondance
- d'autre part, plusieurs porphyres
et bien visible à Pceil
proprement dits présentent de nombreuses lamelles de talc, très-reconnaissables à première vue; citons entre autres le beau porphyre de l'établissement des bains à Saint-Honoré (Nièvre); cependant au microscope on le croirait rempli de mica blanc, n'étaient les autres caractères et la structure de la roche. Ajoutons que le talc jolie dans ce dernier cas le rôle du mica blanc des elvans, et que sa consolidation paraît postérieure même à celle du quartz récent. Le mica blanc n'est pas d'ailleurs spécial aux granulites ; on en trouve presque constamment dans les granites plus anciens, mais il y est moins abondant. Les roches granulitiques récentes et même certains trachytes en contiennent indubitablement. CHAPITRE IX. STRUC TORE GRANITIQUE.
Si l'on suppose aux forces cristallines une intensité suffisante pour prolonger l'état de mobilité relative des molécules au delà de la structure granulitique, les substances similaires continueront à se grouper entre elles, et l'on arrivera aux grandes plages de quartz récent, à contours irréguliers, qui caractérisent la structure granitique. Ici le microscope n'a fait que confirmer et étendre les données que l'examen à l'oeil nu avait déjà établie; ainsi, il est depuis longtemps acquis que le quartz est l'élément qui s'est consolidé le dernier dans les granites.
Quartz récent. - Sous les Nicols croisés, tantôt les plages de quartz se montrent cristallographiquement orientées dans une même direction, sur une grande étendue ; tantôt, au contraire, elles paraissent en partie composées d'éléments granulitiques juxtaposés ; ce dernier cas est fréquent
dans les granites syénitiques où le quartz récent est sou-