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DIVERS MODES DE STRUCTURE
DES ROCHES ÉRUPTIVES.
jusqu'après la consolidation définitive des autres éléments de la roche. Au microscope, les sections hexagonales de
quantité de quartz récent qu'on y observe, entre les grands cristaux de feldspath, loin de constituer des plages uniques, tend au contraire à former des traînées d'aspect granulitique. Sa texture paraît donc en avance sur celle du quartz récent des roches acides contemporaines. Structures microlitique, fluidale et vacuolaire. - Toutes
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quartz ancien se montrent englobées dans les plages de feldspath récent.
les autres roches de la série intermédiaire sont caractérisées par la structure fluidale qui, le plus souvent, se
'Roches intertnédtaires.
Nous ne jetterons qu'un coup d'oeil rapide sur les divers modes de structure des roches intermédiaires et basiques aussi bien leur étude au microscope ne paraît-elle pas leur assigner des structures aussi variées qu'aux roches acides, les différents minéraux qui tendent à cristalliser dans leur magma n'ayant pas d'états semi-cristallins comme la silice. Nous rangeons parmi les roches intermédiaires une partie des syénites et des diorites ; les porphyres noirs (partie des quartz-Cliorites et des diabases des auteurs allemands) intercalés en puissantes coulées dans les couches inférieures du terrain anthracifère (i) ; les porphyres bleus (Naumann) en nappes à la base même des terrains houillers supérieurs de la Saxe (Potschappel) ; un certain nombre de porphy:
rites vacuolaires permiennes, dont les Vosges nous ont offert de beaux exemples ; enfin les trachytes de la série récente, y compris certaines roches du type des grtinsteins de Hongrie, et des porphyres bleus à petits grains de l'Esterel.
Structure granitique. - Les syénites et les diorites anciennes avec quartz, que leur composition chimique range parmi les roches intermédiaires, présentent une structure purement cristalline ; nous avons déjà signalé que la petite (i) Michel Lévy, Note sur les roches porphyriques du terrain an-
thracifère, Réunion extraordinaire de la Société géologique de France, à Roanne, 24, 1873.
combine avec une structure microlitique très-développée dans la pâte en partie amorphe, on voit dominer plus ou moins les actions prornorphiques par granulations opaques et la texture grenue ; les roches récentes de la série sont souvent vacuolaires et leurs vacuoles sont étirées dans le sens de la fluidalité. 1°) Dans les porphyres noirs, nous connaissons tous les passages entre la structure presque granulitique sous les Nicols croisés (1), et les structures fluidales en masse (2) ou par microlites (3) . Quelquefois ces diverses structures se montrent par zones accolées dans la même plaque ; parfois aussi la fluidalité est tellement marquée qu'elle est très-visible à l'ceil nu (4). Les brèches sont fréquentes dans la série des porphyres noirs ; on les a prises longtemps pour des grès métamorphiques; la fig. 23, PI. XII, qui représente une des brèches anthracifères de la Loire (la Gayetière, près Régny), montre que leur origine éruptive n'est pas douteuse, et que la roche a gardé l'empreinte de l'état fluide où elle s'est épanchée. 2°) Les porphyres bleus de la Saxe ont été signalés depuis longtemps par Vogelsang (5) coMme présentant une assoPorphyres de Dietz (Nassau), de Fridifont (Loire), de Queast, etc. Porphyres d'Elfdalen (Suède), Châteauneuf (Puy-de-Dôme).
Hameau du Gain, commune de Remilly, au sud de Saint-
Honoré. Philosophie der Geologie, p. L52.