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Boches basiques.
Structures microlitique, fluidale et vacuolaire. Le fait dominant, dans la structure des roches basiques, est d'abord la grande analogie que présente toute la série ; la tendance
à la cristallisation du magma tout entier y est évidente ; tantôt cette prise en masse par cristallisation a lieu confusément et présente un aspect enchevêtré, tantôt les traces de la fluidalité primitive de la roche sont encore bien visibles, et les petits cristaux s'orientent comme dans les roches intermédiaires ; les séries récentes sont souvent vacuolaires.
Les diorites et les gabbros Structure cristallitique. anciens ne présentent aucune trace de pâte amorphe ; toutes les autres roches basiques admettent un fond de pâte vitreuse, à la façon des tachylites, qui ont fourni à
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microlitique enchevêtrée.
Résumé relatif aux roches acides.
Si nous jetons un coup Structure des roches acides. d'il d'ensemble sur les structures des roches éruptives acides et sur les causes de leurs modifications, nous nous résumerons en disant que leur texture intime est une conséquence immédiate de l'état plus ou moins individualisé de la silice en excès que renferme leur magma. Quand cette silice est intimement mêlée aux autres éléments composants, la pâte est amorphe ou même vitreuse et les structures fluidale et perlitique s'y développent seules.
pour les roches acides, paraît au contraire singulièrement rapprocher les roches basiques entre elles, et conduire à la conclusion qu'elles ont toutes pris naissance dans des conditions analogues : les auteurs allemands reconnaissent l'identité de structure des mélaphyres et des basaltes ; ils ont confondu dans leur description tous les mélaphyres entre eux, et cependant l'examen à l'oeil nu permet d'y faire au moins deux grandes divisions, entre ceux qui se rappro-
de la substance pétrosiliceuse.
rapporte aux mélaphyres permiens. Les mélaphyres provenant de la carrière Michel, près
Paon-l'Étape, sont difficiles à distinguer à l'oeil nu de certaines variétés de porphyres noirs ; or, sous le cimetière de Raon-l'Étape, les mêmes roches se montrent bréchiformes et passent aux mélaphyres verts des Vosges.
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La fig. 24, Pl. XII, est la reproduction d'un mélaphyre vacuolaire de la Petite-Fosse, près Saint-Dié, au pied du bois des Faîtes. Elle donne un exemple de la structure
Vogelsang les plus beaux exemples de cristallites naturelles. L'examen microscopique de la structure des roches basiques, loin de multiplier les termes de comparaison comme
chent du porphyre vert antique et ceux dont le type se 1
DES ROCHES ÉRUPTIVES.
DI VERS MODES DE STRUCTURE
Un premier degré de spécification des éléments de la pâte amène la formation des cristallites, des microlites et Tout semble prouver que cette dernière substance par tage les propriétés de la silice encore très-divisée, mais déjà semi-cristalline, qui s'y est isolée, soit à l'état d'opale,
soit à l'état de calcédoine, et la structure sphérolitique commence à s'allier aux précédentes.
La structure pétrosiliceuse se forme dans les roches lorsqu'elles sont encore pâteuses, et avant la production des fissures perlitiques. A la série des micro-pyromérides avec globules à croix noire, sous les Nicols croisés, succède celle dont les globules s'éteignent tout entiers à la fois ; la silice en excès s'est transformée en quartz récent entièrement cristallisé, qui imprègne les globules pétrosiliceux autour des débris de quartz ancien et qui s'est orienté comme ce dernier.