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DE DIVERSES ESPÈCES MINÉRALES.
FORMATION CONTEMPORAINE
qu'il est aussi n'est-ce que dans des occasions assez rares instructifs et les plus possible de constater les faits les plus présentent diverses roches analogues à ceux que nous
Résumé sur le gisement, la température et la composition
anciennes et les filons métallifères.
déCe sont des circonstances de ce genre qu'a fait dont les sources thermales couvrir le travail de captage
1874
de Bourbonne-les-Bains ont été l'objet, en décembre et dans les premiers mois de 1875. Frappé de l'intérêt que pouvaient avoir les objets renconnon- seulement comme témoins de
trés par les fouilles, dès l'importance qu'avait eue la localité de Bourbonne
la théorie, l'époque romaine, mais aussi au point de vue de série de ces M. l'ingénieur en chef Trautmann adressa une échantillons à M. le ministre des travaux publics, qui me Je tiens les a transmis, en m'invitant à en faire l'examen. ainsi à adresser ici mes remercîments à M. Trautmann, qu'a M. Rigaud, ingénieur ordinaire, pour les documents supplémentaires que l'un et l'autre ont eu la bonté de me fournir. Plus tard, m'étant rendu dans la localité, afin d'observer plus exactement les conditions où Ces divers
le
objets avaient été rencontrés, j'ai trouvé aussi chez M. garde-mines Préchey des renseignements qu'il m'a fournis enfin remercier M. Riavec une grande obligeance. Je dois chard, attaché aux « collections de l'École des mines, du concours actif et habile qu'il m'a prêté pour l'examen de plusieurs de ces substances. sont Avant de montrer combien les faits ainsi reconnus de beaucoup de minéraux, significatifs, pour la formation je rappelerai très-succinctement la nature et le gisement pour des sources thermales de Bourbonne en renvoyant, inplus -de détails, au travail bien connu que M. Drouot, localité, à la specteur général des mines, a publié sur cette suite des sondages qu'il y a fait exécuter (*). () Annales des mines, 6 série, t. III, p. 1, 1S63. Parmi les autres ouvrages que l'on peut consulter, je mention-
des sources. - Les sources thermales de Bourbonne jaillissent du grès bigarré, ou, plus exactement, des argiles bariolées qui forment la partie supérieure de cet étage et supportent celui du muschelkalk. Elles prennent naissance à proximité de failles, en rapport avec les fractures qui ont ouvert la vallée et laissé d'autres traces dans cette partie de la France. L'apparition inattendue de pointements
granitiques qui surgissent au milieu du grès bigarré, à Châtillon-sur-Saône, à moins de 10 kilomètres de distance, paraît en connexion avec l'origine de ces sources. C'est un trait remarquable de ressemblance avec le gisement des sources thermales du versant sud-ouest des Vosges, notamment Plombières et Bains, celles du nord-est
de la Forêt-Noire, particulièrement Vildbad en Wurtemberg (*) , celles de diverses localités de la France (Bourbon-
l'Archambault) et d'autres pays. A part des sources anciennement connues et qui surgissaient naturellement jusqu'à la surface du sol, il en est d'autres qui ont été provoquées par des sondages. La température de ces sources varie de 58 à 66 degrés, suivant les parties où on l'observe, et s'élève à 68 degrés centigrades sur le principal point d'émergence qu'un sondage a récemment atteint.
Quant à leur composition chimique, je me bornerai à rappeler que les substances en dissolution qui y prédominent sont des chlorures et des sulfates à bases d'alcalis, de chaux et de magnésie, accompagnées de bromures et de carbonates de chaux et de fer, de silicate alcalin et de traces d'arsenic et de manganèse. On y a aussi reconnu la nerai la Bibliographia Borboniensis, de M. le Dr Bougard, et le mémoire du même auteur sur Bourbonne (Annales de la Société, d'hydrothérapie médicale, t. XVII, 1872). (*) Walchner. Darstellung der geologischen Verhiiltnisse der am Nordrande des schwarzwaldes Mineralquellen, 1845.
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