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DE DIVERSES ESPÈCES MINÉRALES. FORMATION CONTEMPORAINE 444 Commode, de Constant et de Magnence. Les effigies de ces pièces correspondent à un long laps de temps, mais elles peuvent être restées en circulation et, par conséquent, avoir été jetées dans le puisard, longtemps après avoir été frap-
pées. Il importe toutefois de signaler dans cet aperçu, la très-grande prédominance de trois types du règne d'Auguste. Des pièces de petit module, CrTsar imp., au revers Augustus divi f., y abondaient, les unes avec l'aigle, les autres avec le taureau cornupète : ces deux premiers types sont représentés par plus de 1.27o pièces. Puis les pièces de moyen module, et bien connues, portant les deux têtes d'Auguste et d'Agrippa, et au revers le crocodile et le palmier, avec la légende Col. nem., étaient représentées dans le total qui précède par 696. Beaucoup d'entre elles ont été coupées en deux parties, et plus de 600 de ces moitiés ont été recueillies. Outre les pièces déterminables, il y en a beaucoup, environ 1.60o, dont l'action érosive de l'eau thermale a rendu le relief tout à fait indistinct. A ces médailles étaient associés des objets variés, tels que statuettes en bronze (*), épingles et bagues en or pâle allié de beaucoup d'argent (electrum), débris de cadres en plomb, des grains de collier en succin, une plaque de lignite jayet taillée rectangulairement, etc. Au-dessous du niveau où abondaient les médailles se trouvait une quatrième couche (b") qui, sans frapper tout d'abord autant l'attention que la découverte archéologique,
n'est certes pas moins remarquable. Cette couche, de 5 centimètres environ, est formée de fragments pierreux, principalement de grès grisâtre avec quelques silex. Au
lieu d'être restés isolés, ces fragments étaient plus ou moins solidement cimentés par des substances à éclat (*) Dont l'une paraît représenter un homme blessé à la jambe, et l'autre une tête de serpent.
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métallique et très-nettement cristallisées. Parmi les menus morceaux de grès retirés du puisard, il en est un certain nombre qui présentent des empreintes de cubes, plus ou moins déformés, telles que certaines couches du trias en renferment en divers pays et dont la forme paraît résulter d'un moulage de cristaux cubiques de sel gemme, par le sable, lorsque la roche était en voie de formation.
Ce conglomérat renfermait également de très-nombreuses médailles, des centaines et même très-probablement
des milliers; mais beaucoup ont disparu, quelquefois en laissant leur empreinte, pour donner naissance aux substances cristallisées dont il va être question. Parfois ces minéraux, de formation nouvelle, ont agglutiné le sable quartzeux qui enveloppait la médaille, de manière à présenter la forme d'un sphéroïde aplati, rappelant dans son ensemble celle de certains oursins.
On put alors reconnaître que le puits qui servait de réceptacle à l'eau minérale avait été établi avec le discernement et l'habileté dont de nombreux travaux analogues, exécutés sur beaucoup de points de la Gaule et ailleurs; par les Romains, apportent la preuve (fig. 1, Pl. XIII). Le mur rectangulaire qui en forme les parois, et dans l'intérieur duquel la source devait s'élever et rester isolée, était construit avec les plus grandes précautions. Ce mur, qui repose sur pilotis, n'a pas moins de 1'1;56 d'épaisseur. Il se compose de quatre parties juxtaposées qui sont, en commençant par l'intérieur, composées comme il suit 10 pierres de taille (calcaire oolithique) C, épaisseur om,3o; 20 béton B, o'",4o; 5° pierres de taille (calcaire oolithique) C, om,.5o; 40 grès, moellons et briques M, om,55. Des galeries antiques aboutissant au fond de ce puits ont conduit ellesmêmes à d'autre découvertes.
Des sondages exécutés en 1858 et dans les années suivantes avaient rencontré, dans le voisinage du puits, les
argiles bariolées qui recouvrent le grès bigarré propre-