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REVUE DE GÉOLOGIE.
LITHOLOGIE.
M. le professeur Môhr (i), partant de ces expériences, a déterminé, par la méthode des moindres carrés, l'accroissement en dégrès Réaumur correspondant à 100 pieds de profondeur
que pourquoi les volcans se trouvent dans son voisinage. Parmi les autres causes de la chaleur du globe, M. Md h r indique la production de nouvelles roches cristallines par l'infiltration de dissolutions qui ont été échauffées par le soleil ; il indique, en outre, les actions chimiques, telles que la formation d'acide carbonique résultant d'une double décomposition de l'oxyde de fer et de matières organiques, la production de pyrite de fer et de blende, la réduction des sulfates de fer et de zinc au contact des matières organiques, ainsi que l'inflammation spontanée des combustibles
PROFONDEUR.
ACCROISSEMENT
Pour 100 pieds
de profondeur, pieds. 100 200 200 300 300 400 400 500 500 600 600 700 700 900 900 1.100 1,100 1.300 1.300 1.500 1.500 1.700
degrés Réaumur. 1,35 1,50 1,25 1,20 1,15 1,10 1,097 1,017
'
0,997 0,916 0,896
ACCR 0 ISS EM ENT
PROFONDEUR.
pour 100 pieds
de profondeur, pieds. 1.700 1.900 1.900 2.100 2.100 2.300 2.300 '2.500 2.500 2.700
2.700 5.800 2.900 3.100 3.300
3.100 3.300 3.390
Vers 5.170
degrés Réaumur. 0.316 0,795 0,745 0,695 0,640
0,29; 0,541 0,495 0,445
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minéraux.
Enfin M. Ma r conteste l'origine ignée du granite, et nous ne pouvons que nous associer aux idées qui sont développées dans cette partie de son travail (i).
Conformément aux résultats obtenus dans d'autres sondages et particulièrement à Grenelle, la température croît moins rapidement qu'en progression arithmétique. M. Mar observe même qu'avec une diminution de 0°,05 R. dans la raison de la progression
EJJE
pour une épaisseur de soo pieds, les 0°,445 Réaumur correspondant à la profondeur de 3.390 pieds, se réduiraient à 0'. pour une.
PAELTII1E.
0,4à5 épaisseur de o,05
200= 1.780 pieds, comptés au-dessous des 3.390 pieds, c'est-à-dire pour 5.170 pieds; à cette profondeur, la température serait constante. Malgré l'incertitude de calculs de ce genre, pour lesquels les données font défaut, il est certain qu'il y a diminution dans la raison de la progression, à mesure qu'on pénètre il des profondeurs plus grandes dans l'intérieur de la terre. Du reste, en étudiant le refroidissement à l'intérieur d'un globe de basalte.fondu, G. 13 ischo f avait obtenu le même résultat, en sorte que ce dernier n'est aucunement incompatible avec une origine ignée de la terre. Quoi qu'il en soit, M. Al iihr est d'un avis contraire; abandonnant la théorie de La. Pl ace, qui est si généralement acceptée, il pense que c'est dans les couches supérieures de la terre qu'on doit chercher les causes de l'accroissement de température constaté dans son intérieur. Suivant lui, la fusion des laves ne doit pas être attribuée à la chaleur centrale, mais à un développement local de chaleur produit par des affaissements qui résultent de l'action de la mer, ce qui expli(i) IYeues Jahrbuch, 1373.
LITHOLOGIE. La lithologie ou l'étude des roches est, chaque année, l'objet d'un grand nombre de travaux qui intéressent toutes les personnes s'occupant de géologie; nous allons présenter un résumé sommaire de ces travaux, en nous attachant plus particulièrement à
ceux qui fournissent des données nouvelles sur la composition minéralogique et chimique des roches ou bien sur leur structure microscopique.
Lorsqu'on voudra comparer les analyses nouvelles avec celles qui ont été faites précédemment, il conviendra d'ailleurs de consulter quelques ouvrages spéciaux, notamment ceux de MM. Justus Roth, Kenngott, G. Bischof, Tschermak, ainsi que le Neues Jahrbuch, le Jahresberieht der Cheinie et les douze volumes déjà publiés de la Revue de géologie. (1) D lesss e : Recherches sur l'origine des roches éruptives.