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ROCHES MÉTALLIFÈRES.
REVUE DE GÉOLOGIE.
575
III Trapp doléritique du lac Wintergreen. Id.
IV
de West-Rock. c.,
o
o
o
ROCHES MÉTALLIFÈRES. E
CD
2,96 53,13 13,74 1,05 2,97 52,68 11,14 1,95
III 3,02 52,42 IV 3,03 51,78
1,25 3,59
14,54 11,20
9,10 9,79 9,84 8,25
0,43 0,44 0,51 0,41
9,47 9,38 10,59 10,70
8,58 6,38 7,33 7,63
2,30 2,56
2,2; 2,14
1,03
0,87 0,49 0,39
» » »
0,14
0,90 1,60 0,55 0,63
99,76 99,79. 93,75 99,89
Ces premières roches sont presque anhy dres mais M. Fia wes a également analysé deux variétés qui sont hydratées et chloritiques: l'une A, du lac Saltonstall ; l'autre B, du mont South-Durham.
A B
Si00 A1803 Fe,03 FeO MnO CaO 81g° Na0 49,28 15,92 1,91 10,20 0,37 46,54 14,90 3,54 9,83 0,34
7,44 7,94
5,99 4,86
3,40 2,43
KO
0,72 0,60
3,90 4,52
CO2
Somme.
1,14
100,27 99,85
4,35
En élu] Allant l'eau et l'acide carbonique, on trouve une composition à peu près identique avec celle des roches I, II, 111 et IV. M. H a wes en conclut que ces diverses roches proviennent d'une même nappe et, de plus, que cette nappe est située à une grande. profondeur; car, une source voisine de la surface et appartenant à la zone métamorphique de l'écorce terrestre, ne pourrait pas donner une semblable uniformité de composition. M. E d w. Dan a fait observer du reste que, sous le microscope, les trapps triasiques de la Nouvelle-Écosse, du New Jersey, de la Pennsylvanie et de la Caroline du Nord, ne présentent pas de différence notable avec ceux du Connecticut. Limbourfette. LIMBOURGITE. - M. II. Rosenbu sch (i) a donné le nom de Limbourgile à une roche du Limbourg, dans le Kaiserstuhl. Sa densité est environ 2,83. Sa structure est amygdalaire. La Limburpile se compose d'une pâte amorphe qui contient de l'augite (A) et du péridot hyalosidérite (B) avec un peu de fer oxydulé. L'augite a été analysé par M. Pf eiffer , et l'hyalosidérite par M. Ro se nbu sch, qui a trouvé 3,566 pour sa densité et, pour sa formule, (4/3Mg0, ,d3Fe0) SiO2; enfin M. Rosen b u s ch a déterminé également la composition chimique de la roche elle-même (C) A B C
SiO2
TiO2
Al203
47,9,1
o
8,28
36,73 42,76
»
0,28
o
8,66
FeO 19,16 29,96 17,96**
MgO
CaO
KO
Na0
»
7,01
12,53
31,90 10,06
0,87
0,67
96,74'
»
2:31
98,68 99,57
MnO
0,95
12,29
Il y en outre environ 3,8 P05 et une trace de nickel. Avec un peu de Fe603.
(i) Jahresbericht der Che/nie, 1872, 1105, 1106, 1167.
0,62
HO
3,96
Somme.
L'étude géologique des roches métallifères est de la plus haute importance pour le mineur, mais les limites dans lesquelles la Revue de géologie est obligée de se renfermer, nous forcent à réduire beaucoup ce qui est relatif à cette partie de la science pour laquelle on devra recourir aux publications spéciales.
Etain. ZINNWALD.- D'après M. L o d in (1), qui a visité les mines d'étain de l'Erzgebirge et du Cornouailles, le gîte de Zinnwald se compose d'un pointement granitique recouvert par du porphyre. Le granite
a été transformé, surtout à la partie supérieure du gîte, en une roche spéciale, pour laquelle on a créé le nom de greisen. Elle oscille entre deux types : l'un composé de quartz à éclat gras, avec
une petite quantité de mica blanc; l'autre à mica noir, avec une proportion de quartz, relativement plus faible. Ces roches anormales, surtout la variété à mica blanc, ont toujours une structure un peu vacuolaire; lorsqu'on s'enfonce, on voit reparaître le feldspath en petite quantité et fortement décomposé. Le greisen ou le granite de Zinnwald sont coupés par de nombreux filons trèsminces, dont l'épaisseur ne dépasse pas om,30 et qui forment un stockwerk. Ils se divisent en deux catégories: les uns sont trèscouchés, inclinés en général entre 00 et 25° sur l'horizon; les autres ont une inclinaison moyenne de 70 à 75° pouvant osciller entre 5o et 800. Ces cassures diverses se prolongent dans la masse de porphyre qui recouvre le greisen, mais elles s'y réduisent à des fentes sans épaisseur. Le remplissage des veines stannifères se compose de quartz laiteux, à éclat gras, et de mica à base de lithine: la cassitérite et le wolfram y sont disséminés en cristaux souvent volumineux. La topaze picnite, la molybdénite, la schéélite, le fer oligiste en petites lamelles s'y rencontrent moins fréquemment. De plus, le greisen
est pénétré d'oxyde d'étain, de part et d'autre des filons, et là seulement : on l'abat souvent sur une certaine épaisseur. Les veines stannifères sont coupées et rejetées par des veines quartzeuses stériles, dirigées sur io° E. (I) A. Lod in
Journal de voyage, 1674.
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