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REVUE DE GÉOLOGIE.
TERRAINS.
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les parallélise avec le laurentien supérieur et l'huronien da
TROISIÈME PARTIE.
Canada, ainsi qu'avec le trapp du lac Supérieur et l'ophite des Pyrénées. On sait que M. H. Magnan (1) admet qu'une partie des ophites de cette région appartient à l'époque antésilurienne.
TERRA INS.
Eozoon Canadense. M. Dawson (2), a signalé un nouveau gisement d'Eozoon Canadense à la côte Saint-Pierre, sur la rivière Ottawa ; ce fossile se rencontrerait dans un calcaire intercalé entre deux grandes couches de gneiss qui forment la partie supérieure
TERAINS PALÉOZOÏQUES.
du laurentien inférieur. On trouve avec lui des moules serpentineux dont la forme rappellerait celle des globigérines et pour lesquelles l'auteur propose le nom d'Archospherin. Plus que jamais, M. Dawson persiste à attribuer à l'Eozoon une origine animale. TERRAIN SILURIEN.
TERRAIN ANTÉSILURIEN.
ALPES.
Pour M. Sta ch e (i), le gneiss fondamental des Alpes est constitué par un ensemble de gneiss et de granites tantôt massifs et grenus, tantôt schisteux, les premiers d'origine plutonique et continentale, les seconds qui, suivant les idées de l'auteur, se
seraient formés dans la mer. Tout en distinguant un groupe
ancien de gneiss et de gneiss granitiques, des micaschistes et des gneiss phyllitiques, et un groupe plus récent de phyllites gneissi-
ques, M. S tac h e ne pense pas, et avec raison, qu'on puisse établir un synchronisme entre l'antésilurien des Alpes et celui de l'Amérique.
Cambrien et silurien. M. G. Dewalq-ue (3) a publié une traduction française du travail de M. Ste rry -H u nt sur l'histoire des noms cambrien et silurien, travail dont la Revue a déjà donné une analyse (CO. EUROPE SEPTENTRIONALE. D'après M. Hicks (5), il existait,
avant le dépôt des couches cambriennes, un continent ayant sa ligne médiane dirigée du sud-ouest au nord-est le long de la rive sud du Pas-de-Calais, et se prolongeant par la Hollande et le Danemark jusqu'à la Baltique. La limite septentrionale de ce continent passait par les Hébrides et la Laponie, sa limite méridionale par l'Espagne et la Russie. La pente générale était dirigée vers le
- Série des roches vertes. M. Gastaldi (2) admet que le granite (plus ancien, dans les Alpes, est celui qui est le moins riche en silice. Le gneiss central ou fondamental est la roche la plus ancienne des Alpes; c'est elle qui a soulevé toutes les autres, étant elle-même à l'état solide. Les granites récents, plus cristallins et
sud-ouest. L'auteur en voit la preuve dans le fait que les dépôts du cambrien et du silurien inférieur ont 8 ou 10.000 mètres d'épaisseur en Angleterre, tandis qu'ils n'ont que 300 mètres en
moins feldspathiques que les autres, sont associés stratigraphique-
dépôt des terrains cambriens. Ces derniers débutent, dans le pays de Galles, par des conglomérats contenant des cailloux de roches
ment à la zone des roches vertes, qui repose elle-même sur le gneiss fondamental, lequel constitue le terrain laurentien. Les roches vertes de M. G as ta! di sont des schistes dioritiques, amphiboliques, des euphotides, des diallages, des serpentines et des calschistes, ensemble riche en minerais métalliques. L'auteur (i) Jahrb. d. k. k. g. R., 1874, XXIV, 140. Revue géol. suisse, 1874, 19. (2) Studii geoloyici. Revue géologique suisse, 1074, 19.
Norwége et moins encore en Russie.
C'est l'abaissement graduel de ce continent qui a permis le précambriennes, auxquels succèdent des grès de rivage et des dépôts d'eaux superficielles. Ce n'est que plus tard que l'affaisse(I) Mém. Soc. géol. de France, X, 1874. Geol. Society, 12 niai 1875. Mons, 1875.
Revue de géologie, XII, 106. Geol. Society, 23 juin 1875.