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REVUE DE GÉOLOGIE.
wealdien succède sans lacunes apparentes au jurassique; dans ce cas, le valanginien n'est pas représenté. De l'autre, et plus spécialement à l'est, il se produit, avant la fin du jura supérieur, une lacune dans la sédimentation. M. Brau ns a joint à ce cahier la description des mollusques de l'étage. HANovaE. M. Str uckm a.nn (s) a signalé la découverte à Ahlem, près de Hanovre, d'un calcaire en plaquettes, bitumineux, très-fossilifère, immédiatement recouvert par des couches asphaltifères, néocomiennes, à Belemnites subquadratus, et contenant les Corbula inflexa, Gervillia lithodomus, Cyprina Brongniarti, Cyrena rugosa, Corbula alata, Trigonia gibbosa, c'est-à-dire les fossiles du portlandien supérieur. La série du jura blanc de Hanovre peut donc être établie ainsi qu'il suit pour Ahlem, Lindenerberg et Mônkeberg
Portlandien supérieur. Calcaire en plaquettes d'Ahlem à Corbula inflexa. Porllandien inférieur. Marnes bigarrées d'Ahlem à Pinna granulata, Cyrena rugosa, Cyprina nuculoeformis, Ostrea multiformis, sauriens et tortues. Kimméridien supérieur. Couches supérieures à Ptérocères avec Corbula Mosensis et Exogyra virgula.
Kimméridien moyen. Couches à Ptérocères. Zone à Nerinea obtusa et Ptero-
ceras Oceani.
Kimméridien inférieur.
Couches à Natica globosa et Nerinea tuberculosa. 3. Couches à Terebratula humeralis. 2. Couches à Pecten varions. 1. Banc corallien et couches à Cidaris florigernma. Oxfordien à Ammonites eordatus et Gryphrea dilalata.
Oolithe corallienne.
TERRAIN CRÉTACÉ INFÉRIEUR. ANGLETERRE.
Couches de Farringdon.
M. Davey (2) a
reconnu que les couches à spongiaires de Farringdon et de
Coxwell appartiennent au néocoinien supérieur. Elles contiennent
les Terebratula oblonga, T. prlonga, T. tamarindus, Peltastes Wrighti, Trematopygus Davidsoni, Goniopygus delphinensis, Cidans Farringdonensis. Ces couches de Farringdon avaient été classées d'abord dans la craie supérieure ou maestrichtienne. M. D a v ey a d'ailleurs montré que les éponges elles-mêmes différaient de celles de Maestricht. M. K eep i n g (3) est arrivé à la même conclusion par une voie Neues dahrb., 1874, 778.
Trast.ct. of the IYewbury Club, 1874. Nettes jahrb. 1874, 668. Geol. Itag., 1875, 372.
TEBRAINS.
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différente. On sait qu'il existe, en divers points de l'Angleterre, à Patton dans le Bedfordshire, à Upware près de Cambridge, etc., des couches de nodules phosphatés, appartenant à l'étage néocomien et distingués des nodules noirs du gault et du grès vert par le nom, d'ailleurs impropre, de coprolithes rouges. M. Keeping a observé un dépôt de cet âge à Brickhill, dans le Bedfordshire, à moitié chemin entre Upware et Farringdon. Les sables à nodules reposent sur l'oxford clay à Grypha dilatata et
contiennent une faune nombreuse : Terebratula prlongas T.
depressa, T. sella, T. Seeleyi, Waldheimia pseudojurensis, Terebratella oblonga, Rhynchonella Cantabridgiensis, R. Upwarensis, R. depresSa, R. latissima, Ostrea macroptera, Lima Farringdonensis, L. Dupini, Cidaris Farriogdonensis. En outre, on y trouve des Ammonites biplex en échantillons roulés, évidemment empruntés aux couches kimméridiennes. Cette faune établit une liaison intime entre le dépôt d'Upware et les couches à spongiaires de Farringdon. Si les spongiaires font défaut à Brickhill, c'est que ces animaux n'ont pu se développer qu'au voisinage des calcaires tels que le coral ra,g de Farringdon et le récif corallien d'Upware. A Potton, les sables néocomiens à nodules contiennent des fossiles du portlanclien et du wealdien, tels que l'Endogenites erosa. YORKSHIRE. M. Blake (i) a vérifié la présence des Ammonites Deshayesi et Belemnites mirlimus dans la craierouge du Yorkshire. Cette couche repose sur des conglomérats et des sables ou grès
bariolés que l'auteur rapporte au terrain crétacé inférieur. Selon lui, ces derniers dépôts ont un caractère littoral et correspondent au comblement opéré dans les inégalités du sol jurassique avant la période d'enfoncement qui a vu se produire, dans des mers profondes, les dépôts réguliers de la craie. La craie rouge serait bien l'équivalent dugault, ainsi que cela est admis déjà pour la craie rouge de Hunstanton (2). FOLKESTONE.
Gaulé.
Le Gault de Folkestone, déjà étudié
par M. de Rance (3), a été l'objet d'un nouveau travail détaillé de la part de M. Price (h). Comme M. de fiance, l'auteur reconnaît, dans cet étage, onze subdivisions ou zones, généGeol. Mag., 1871, 362. Revue de géologie, IX, 122. Revue de géologie, VIII, 112. Cool. Society, 29 avril 1874.
Geai. associal., 5 juin 1874.