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REVUE DE GÉOLOGIE.
GÉOLOGIE GÉOGRAPHIQUE.
que le terrain tertiaire couvre d'assez grandes étendues dans le
Bourboule, et les crêtes qui la bordent de part et d'autre (a). Il a reconnu que les terrains volcaniques de cette région présentent une stucture assez régulière. Les nappes de roches dures, intercalées dans les tufs trachytiques, conservent une grande homo-
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ANGLETERRE.
Le 25 juin 1874, le sondage destiné à l'exploration de la région wealdienne était arrivé à la profondeur de 5o5 mètres. D'après M. Top ley, on avait rencontré à 297 mètres un bel échantillon d'Ammonites Jason, caractéristique de l'os ford-clay : d'un autre côté, entre cette formation et l'argile Kinznzéridienne, on n'a rien trouvé qui correspondît au coral-rag et au calcareous grit. L'ostrea, virgula descendait jusqu'à 265 mètres. Les circonstances seraient donc tout à fait semblables à ce qu'on observe à l'embouchure de la Seine, où l'on passe du Kimnzéridien à l'oxfordien par une série continue de roches ar gileuses. EXPLORATION SUB-WEALDIENNE.
FRANGE.
BAS-BOULONNAIS. M. H. E. Sauvage (I), a esquissé les caractères de la faune erpétologique du Boulonnais à l'époque jurassique. On y trouve mélangés des animaux de haute mer
(Echthyosaures, Pliosaures, Plésiosaures), des habitants des eaux douces (Emydes, Crocodiliens à formes lourdes, Machimosaures, Sténéosaures), des reptiles terrestres (Dinosauriens herbivores et carnivores), et des animaux aériens (Ptérodactyliens). Ce sont surtout les assises astartiennes et Itimméridiennes Boulonnais qui sont riches en restes de reptiles. COLLINES FLAMANDES. M. Or tlieb (2), se fondant sur l'absence du tongrien dans les collines flamandes et admettant les mouvements du sol signalés par divers auteurs à la fin de la période lkenienne, pense que la première ébauche de l'orographie de la Flandre remonte à l'époque éocène supérieure et que les terrains de cet âge, au lieu de se former au-dessus du lkenien, se sont déposés à sas pieds. Ainsi s'expliquerait le défaut de concordance de la coupe du mont du Chat avec celle du mont Cassel.
MONT DORE.M. H. Amiot, ingénieur des mines, a fait en 1874, pour le Conseil général du Puy-de-Dôme, une étude détaillée de la vallée supérieure de la Dordogne, entre le pic de Sancy et la (i) Bull. Soc. géol. Pl, III, IL (2) Soc. géol. du Nord, 11, 201,
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généité sur des surfaces étendues, quand elles n'ont pas été dérangées par des failles ou enlevées par des érosions. D'après M. Amiot, on peut distinguer dans ces nappes quatre types de Trachyte phonolithique, passant au vrai phonolithe ; roches : 9° Basalte et wacke basaltique; 5° Trachyte gris, à grands cristaux de sanidine ; Trachyte granitoïde. Partout où l'on voit des
superpositions, les nappes formées de ces roches se succèdent, de bas en haut, dans l'ordre où elles sont énumérées. Il est donc impossible d'admettre qu'au mont Dore, le basalte soit postérieur au trachyte; M. Poulet t-Scr o pe l'a d'ailleurs fait remarquer depuis longtemps. C'est ainsi que la coupe du Puy-Gros montre une nappe de basalte surmontée de deux nappes de trachyte ; et il en est de même sur beaucoup d'autres points. Les environs du mont Dore présentent des failles assez nombreuses qui ont été spécialement étudiées par M. H. A m io t. La plus visible est celle qui sépare, à la Bourboule, le granite et le tuf et qui contient les canaux d'arrivée des eaux minérales de cette localité; elle détermine un rejet d'environ 28o mètres; on la retrouve à h 1/2 kilomètres de là, sur le flanc O. du Puy-Gros, avec un rejet de 200 mètres ; elle va E. 280 N. sur une partie de son parcours, E. 19° N. sur une autre. La seconde de ces directions appartient au système des Alpes principales ; quant à la première, elle pourrait se rapporter au système du Sancerrois. Deux autres failles E. 25° N. à E. 30° N., de sens inverse, accompagnent la précédente. D'autres, moins nettes et qui semblent dirigées à peu près S. 4o. E. se rapporteraient au système du mont Serrat.
L'attribution faite par M. L eymerie (2) des PYRÉNÉES. marbres blancs pyrénéens au terrain primitif a été contestée par M. G ar ri g o u (5). L'auteur considère les marbres de Saint-
Béat comme reposant, par l'intermédiaire d'une couche ophitique, sur un vieux grès rouge qui fait corps avec les marbres griottes dévoniens.
Telle était aussi l'opinion de M. H. Magnan (4), qui considé(i) Communication de l'auteur. Revue de géologie, XII, 164. Comptes rendus, LXXIX, US. Comptes rendus, LXXIX, 1163.