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RKVIJE DE GÉOLOGIE.
VALAIS. Les Brisés du Valais, que les géologues de la Suisse désignent sous le nom de schistes gris ou lustrés, sont très-répandus dans les Alpes, principalement dans les Grisons et sur la rive gauche du Rhône, jusqu'à la vallée d'Aoste ; on les emploie
beaucoup comme amendement dans le vignoble de Sion et d'après
M. E. Risler (a), un échantillon-type de cette roche présente la composition suivante
(1) Journal de la Société d'agriculture de la Suisse romande,
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GÉOLOGIE AGRONOMIQUE.
ayant une altitude moyenne de 900 mètres, dominés et enserrés par les hauts massifs cristallins de la Boulaine (micaschiste), de la Margeride et du mont Lozère (granite); du côté de l'Ouest, les plateaux calcaires s'abaissent lentement vers le département de l'Aveyron, et constituent la remarquable région naturelle dite des Causses, qui imprime une physionomie si spéciale à cette partie de la France. Les plateaux de calcaire jurassique, couronnés par des escarpements verticaux et ruiniformes de dolomie, sont coupés par les vallées profondes de la rivière du Lot et de l'un de ses affluents torrentiels, le Bramont ; ils dominent, d'une hauteur de 3oo mètres, deux régions accidentées et caractérisées par le terrain liasique, savoir : les environs de Mende et le Valdonnez. Cette constitution géologique s'affirme par des formes orographiques particulières et de plus par la distribution des cultures qui en est la conséquence. Les deux régions liasiques sont des terres à froment généralement fertiles. Les Causses (calcaires et dolomies de l'oolithe) sont dénudés sur leurs pentes abruptes et, pour ainsi dire, stériles sur leurs plateaux. La région schisteuse de la Boulaine est essentiellement forestière, malgré l'extension outrée de la culture du seigle. Quant aux régions granitiques qui devraient allier la culture pastorale à celle des forêts, elles présentent généralement des surfaces dénudées par la culture extensive du seigle. Les forêts font absolument défaut sur les calcaires et sur les dolomies de l'oolithe inférieure, roches perméables, d'une nudité et d'une aridité exceptionnelles. D'un autre côté, sur les granites et sur les schistes cristallins, terrains essentiellement imperméables et ravinés, les forêts occupent à peine le vingtième de la superficie, tandis qu'elles devraient en recouvrir les deux tiers.
1878.
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Totale
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0,08
1,31
0,60
1,34
0,09
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ouable. 2,19
La valeur ferti isante des brisés n'est pas due seulement, d'après
M. E. Risler, à la potasse qu'ils renferment, car beaucoup de terres ordinaires contiennent autant de potasse attaquable que l'échantillon analysé, mais principalement à leur action physique.
Leurs surfaces brillantes, réfléchissent au-dessus d'eux et renvoient aux raisins, la- chaleur qu'ils reçoivent du soleil, tandis qu'ils conservent au-dessous d'eux l'humidité dont ils empêchent l'évaporation. On a observé enfin que là où l'on recouvre une vigne d'environ om,3 d'épaisseur de brisés, la récolte devient très-grande pendant une ou deux années. Du reste, pour des terres très-argileuses, les effets physiques peuvent se prolonger ; en effet, par sui te de cet apport de fragments pierreux, elles deviennent alors plus perméables. Les brisés du Valais sont donc moins un engrais qu'un amendement, qui est d'ailleurs très-lourd, relativement à sa valeur. FRANCOIVIE.MM. Flilger et Fr. N les ( i) ont constaté que, dans
la basse Franconie, aux environs de Wurzbourg, le Ba'th, argile rouge qui forme la partie supérieure du grès bigarré, se montre très-favorabfe à la culture de la vigne. Près de Thungershehn, il y a de la vigne sur le muschelkalk, on a même soin d'y apporter du Rôlle. Cette pratique et la répartition habituelle de la vigne sur le Réith, s'expliquent naturellement, par la richesse de cette roche argileuse en acide phosphorique et en poi:asse. Elle est d'ailleurs analogue à celle de laquelle nous venons de parler, et qui, dans le Valais, fait améliorer les vignes en y ajoutant les Schisies lustrés, connus sous le nom de Brisés. Elle est analogue encore à celle qui utilise le schiste ardoisier comme engrais pour les vignes, selon l'usage adopté à Huy en Belgique. Dans ces différents pays, l'argile et les schistes répandus sur les terres servent à la fois d'engrais et d'amendements. Influence du sol sur le rendement des forêts. Un forestier bavarois (2) a recherché quel est l'accroissement Niltheil. a. d. agricult. Laborat, su Würzburg. Beilage sur Allgemeinen Zeilung, 2 fèvrier 1875. Augsbourg.