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EXPLOITATION IlYDRAULIQUE DE L'OR
EN CALIFORNIE.
couleur bleue paraît, en bien des points , subsister au contact de l'air. La pyrite de fer, cristallisée en cubes, abonde clans cette couche; M. Laur donne quelques détails (p. 393) sur le ciment siliceux et pyriteux qui en a
des rivières. Parfois de petits lits d'une sorte de grès ferrugineux (iron cernent), ou bien de sable fin, de quelques centimètres d'épaisseur, séparent les diverses assises hori-
aggloméré les sables. Parfois, les sables et les cailloux roulés sont très-fortement cimentés et constituent un véritable
La masse des graviers supérieurs renferme aussi de l'or, mais en proportion moindre et à un état de division bien plus fin que les bancs inférieurs de gravier bleu et rouge. Néanmoins cette masse est souvent assez riche pour être exploitée avec grand profit. On trouve souvent, dans l'intérieur des dépôts aurifères, de gros blocs de rocher non arrondis. Ces blocs sont fréquemment accumulés sur les parois rocheuses (ritn-rock) qui contiennent le dépôt, ou au pied de ces parois. M. \Valdeyer compare ces accumulations à des moraines, sans d'ailleurs leur attribuer une origine glaciaire. Rien n'est plus facile que d'expliquer la présence de ces blocs à cette place ; ils se sent détachés de la paroi même de rocher et ont roulé en bas de la pente. Sur les mêmes pentes, il existe souvent des masses de sable quartzeux très-meuble et même semi-fluide est imbibé d'eau. Ce sable renferme un peu d'or. On trouve aussi, sur les flancs du dépôt, une argile blanche que les mineurs appellent pipe-clay, et qui se délite à l'air. Cette argile est figurée par la partie couverte de hachures obliques sur la coupe, fig. 2 , Pl. I. Il n'est pas rare de trouver dans les dépôts aurifères des fragments de bois carbonisé et silicifié, parfois en quantités assez considérables. Les bois carbonisés forment dans quelques mines de petites couches de lignite. Les bois silicifiés ont quelquefois conservé leur texture d'une manière parfaite, d'autres fois ils ont été transformés en une sorte de demi-opale; c'est en dessous des coulées basaltiques qu'on les trouve dans cet état, par exemple à Nevada. Placerville, etc. On a même retrouvé des troncs d'arbres entiers dans les graviers.
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conglomérat que l'on appelle le élue cernent. A la suite d'une longue exposition à l'air, pendant une année, par exemple, souvent ces conglomérats se désagrègent. Le bite gravel est la partie la plus riche des dépôts : l'or y est disséminé en particules plus ou moins fines, parfois en petites pépites et en écailles au contact des galets et du sable aggloméré.
Il est recouvert par une couche rougeâtre, dont l'épaisseur atteint parfois une dizaine de mètres, nommée
red gravel, et qui est aussi très-riche. Selon ceux qui pensent que le élue grave' change de couleur à l'air, l'action de l'atmosphère se serait étendue dans la masse jusqu'à une certaine profondeur et en aurait altéré la teinte. Quoi qu'il en soit, la couche rougeâtre est formée également de gros sable avec galets de quartz et de roches diverses.
Ces deux couches riches, qui occupent le fond des dépressions du terrain, sont enfouies sous une masse considérable de sables avec ou sans galets (top gravel), plus ou moins cimentés (on pratique en effet, dans plusieurs dépôts aurifères, des tranchées verticales de 5o mètres et plus de hauteur, ce qui prouve une grande solidité du terrain : cependant des escarpements aussi élevés présentent un certain danger). La teinte de ce gravier supérieur est généralement blanche ou jaunâtre. Les assises en sont assez variées, tantôt riches en galets plus ou moins gros, tantôt très-sableuses. Quelquefois on y observe des effets de fausse
stratification, consistant en une série de lits inclinés assez fortement, comme on en voit dans les alluvions actuelles
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zontales..