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DES OUELHASSA.
RÉGION FEREIFÈRE
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Sur les trois îlots de gypseexistants, deux sont trop petits pour avoir une étendue sensible à l'échelle de 1/100.000e, et ne sont marqués sur la carte que par un point. Aucun des trois n'a d'ailleurs aucun rapport quelconque avec le minerai de fer. Ces gypses paraissent avoir accompagné l'éruption d'une roche amphibolique verte, car ils en contiennent quelques fragments. Mais aucun affleurement de cette roche n'est visible à la surface du sol. En dehors des basaltes et des gypses, on ne trouve plus que trois îlots de roches éruptives différentes. Le premier et le plus étendu est situé sur le flanc de Skouna ; il est formé par une espèce de porphyre blanc jaunâtre, et n'est en relation avec aucun gîte. Le deuxième est situé dans le ravin de l'Oued Safsaf; il est formé de diorite et touche un îlot de calcaire ferrifère ; mais le fer ne s'y trouve pas au contact de la diorite, et il en paraît totalement indépendant. Le troisième îlot éruptif a moins de 100 mètres carrés de surface, et par suite est marqué sur la carte par un
sous le nom de schistes anciens, faute de données suffisantes pour préciser son âge. On ne le trouve qu'en îlots de médiocre grandeur ; mais ce même terrain est très-développé de l'autre côté de la Tafna dans les montagnes des Traras, et il y atteint une puissance visible qui dépasse 1.50o mètres. Il est principalement formé de schistes phylladiformes, assez souvent un peu talqueux, de colorations diverses, mais généralement peu éclatantes , parmi lesquelles le jaune rougeâtre domine de beaucoup, bien que vers le bas on rencontre une assez grande épaisseur de schistes bleus ou bleu noirâtre. Leur stratification est très-nette, mais le plus souvent fort tourmentée. Ils contiennent quelques rares cou-
simple point. Il est situé près du gîte n' 2, et formé par une roche verte très-épidotifère. Il est possible qu'il soit en relation avec des géodes de cuivre carbonaté que l'on trouve en petite quantité dans le voisinage, tant dans le
ractère peut servir à les distinguer en certains points où ils passent sous des marnes schisteuses secondaires formées à leurs dépens, et qui vers les points de contact leur
minerai de fer que dans les schistes anciens environnants.
Dans les Traras ce terrain supporte les calcaires du lias en discordance absolue ; mais il ne les supporte pas partout directement, et il en est séparé parfois par un terrain très-épais composé de brèches ou poudingues formés aux
En ce cas, il n'aurait pas plus de rapport à l'origine du minerai de fer qu'à celle des schistes eux-mêmes. Cet îlot absolument local ne saurait d'ailleurs rendre compte de l'existence de tous les gîtes du pays. En résumé, les roches éruptives visibles dans la contrée paraissent absolument étrangères à l'origine des minerais de fer. Roches sédimentairem.
Schistes anciens. Le plus ancien terrain sédimentaire qui se trouve chez les Ouelhassa, est celui que je désigne
ches de calcaire peu épaisses, et un assez grand nombre de couches de quartzites intercalaires ; de plus on trouve en plusieurs points vers le haut une assise de quartzites assez puissante. Ces schistes sont très-fréquemment coupés par des veinules très-petites de quartz blanc laiteux, et ce ca-
ressemblent beaucoup.
dépens des schistes et des granites préexistants. Ces schistes
sont donc beaucoup plus anciens que le lias ; mais je ne saurais préciser leur âge davantage, faute d'y avoir jusqu'à présent rencontré des fossiles. Je suis seulement disposé à croire sous toutes réserves qu'ils pourraient bien être antésiluriens. Peut-être aussi répondent-ils à deux ou trois âges distincts ; mais rien ne l'indique dans les faits actuellement connus.
Les îlots de ce terrain qui sont figurés sur la carte ont