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EN STYRIE ET EN CARINTHIE.
COMBUSTIBLES ET MINERAIS
gleterre, la Belgique, la France, qui tous ont une superficie territoriale bien moindre. Malgré ces nombreux gisements, le manque de combustible se fait sentir encore sur bien des points de l'empire,
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un moment un grand succès ; mais il a fallu abandonner ce système qui altère les eaux et détruit complétement les
poissons, et le remplacer par un condenseur de sur-
usines à fer elles-mêmes puissent les négliger. C'est ainsi
face plus ou moins compliqué. Seules, les usines qui sont à proximité de grands fleuves, comme la Drave, peuvent continuer à employer sans inconvénient l'appareil Lundin
que les tourbes, et même les tourbes les plus récentes,
proprement dit.
les plus légères, sont recueillies et utilisées dans les foyers métallurgiques.
L'épaisseur des marais tourbeux est généralement inconnue, mais très-grande. Dès que les tourbes sont recouvertesd'unecouche d'eau, même peu épaisse, leur reproduction cesse ; elles s'élèvent cependant et, au bout d'un temps plus ou moins long, émergent de nouveau. C'est là le plus souvent un pur effet d'équilibre statique. La tourbe est
et il n'est pas de matière trop ordinaire pour que les
La Carinthie n'a hérité des époques passées presque aucun gisement de combustible ; plus favorisée dans l'époque actuelle, elle possède de nombreux et puissants bancs de tourbe qui sont activement exploités. Très-variable d'aspect, la tourbe présente tous les degrés d'altération, depuis la tourbe fibreuse légère (Fasertort) jusqu'à la tourbe compacte (Spechtorl) ; la première d'un
blond clair, la seconde d'un brun presque noir. Souvent très-pure et ne donnant que 2 à 5 p. ioo de cendres, elle est toujours difficile à dessécher dans ce pays
montagneux, où l'été tarde à venir, et où de fréquents
essentiellement plastique, elle repose sur des fonds deglaise ; les points non exploités, plus lourds s'enfoncent légère-,
ment et soulèvent les points où la pression est moindre. Ainsi la masse totale du marais est en mouvement continu, et la tourbe tend vers un état d'équilibre stable, que dérangent et modifient sans cesse les exploitations ouvertes sur un point ou sur un autre.
orages, accompagnés de violentes pluies, détruisent souvent
l'effet des plus chaudes journées. Les moyens les plus divers ont été essayés pour tirer le meilleur parti des tourbes. Exploitées à la pelle ou au louchet quand le desséchement, au moins partiel, a pu être obtenu ; au grand louchet ou à la drague quand les eaux
n'ont pu être détournées, les tourbes sont toujours séchées d'abord à l'air. Sur plusieurs points, on a voulu obtenir une expulsion plus complète de l'eau, et l'on a employé, aux usines mêmes, les appareils de dessiccation et de torréfaction qui ont souvent été décrits. Quelques-uns de ces appareils subsistent encore, niais
l'emploi de la tourbe brute dans les générateurs, pour fours Siemens, prévaut de plus en plus. Partout on a installé quelque système de condensation. Le Lundin a eu
Minerais de fer.
Nature.
Gisement.
Exploitation.
Le principal, presque l'unique, minerai de fer qui se rencontre dans la région des Alpes, est le fer spathique (Spatheisenstein).
Les quelques exploitations de minerais de nature diffémute sont peu importantes et ne semblent pas offrir grand avenir.
Le fer spathique se présente sous les aspects les plus divers; il a été plus ou moins modifié au moment de sa formation par la venue de matières calcaires ou siliceuses ;
souillé par l'interposition de sable argileux ou la cristallisation intermoléculaire de talc ; décomposé par des actions chimiques postérieures.